9e ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu
Que tout fils de la terre tressaille en esprit, tenant en sa main un flambeau, et que la nature des esprits immatériels célèbre dans la joie la fête sacrée de la Mère de Dieu en s’écriant : Salut, Mère de Dieu toute pure, toute bienheureuse, et toujours vierge.
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Ô Vierge, sauvez-nous, nous les pécheurs, de l’épreuve, de l’invasion des barbares et de toute autre calamité nous frappant à cause de la multitude de nos péchés, afin de vous crier notre salut, nous les croyants ayant obtenu, grâce à vous, une large part de la joie éternelle.
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Vous êtes apparue comme notre lumière et notre sécurité. C’est pourquoi nous vous crions : Salut, astre sans déclin qui avez introduit dans le monde le grand Soleil. Salut, ô pure qui avez ouvert l’Eden fermé. Salut, colonne de feu introduisant l’être humain dans la vie céleste.
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Tenons-nous pieusement dans la maison de notre Dieu en nous écriant : Salut, Maîtresse du monde. Salut, Marie, Notre Dame à tous. Salut, vous qui êtes seule parmi les femmes, belle et sans défaut. Salut, réceptacle du parfum inépuisable répandu sur nous.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.
Salut, ô toujours vierge, colombe qui avez porté le miséricordieux. Salut, gloire de tous les justes et couronne des lutteurs. Salut, divin ornement de tous les justes et notre salut à nous les croyants.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Ô Dieu, aie pitié de ton héritage, ferme à présent les yeux sur tous nos péchés, et accepte, à cet effet, l’intercession en notre faveur de celle qui t’a conçu sans semence sur terre, lorsque tu as voulu, ô Christ, dans ta grande miséricorde, prendre forme humaine.