L’affaire est racontée, presque comme un conte de fées, par Eric Favereau, le spécialiste des questions de santé à Libération.
Ce sont deux Camerounais. Lui, séropositif, a deux femmes et sept enfants au Cameroun, où il se rend très souvent. Il bénéficie chez nous d’une autorisation provisoire de séjour pour soins. Elle réside clandestinement sur notre sol. Récemment, ils se sont mariés. Ils voulaient des enfants. Mais elle a des problèmes d’infertilité. Ils se sont adressés à un service d’aide médicale à la procréation (AMP), pour une fécondation in vitro.
Face à ce cas, l’équipe médicale saisit le Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin. Après de longues discussions, notamment sur la finalité de l’AME (l’aide médicale d’Etat, dont bénéficient les clandestins, est censée payer les soins nécessaires), le Centre d’éthique décide qu’on peut accéder à la demande.
La fécondation in vitro, dont le coût moyen est de 2.200 euros, a donc été réalisée. Entièrement prise en charge par l’AME.
Et aujourd’hui, la troisième femme du Camerounais séropositif, qui vit illégalement en France, est enceinte des œuvres de la médecine française et de la générosité des contribuables.
Une bien belle histoire, en effet...
Commentaires
En voilà des fonctionnaires qui ont entendu Attali : il naîtra en France et donc ça nous fera un nouveau Français. Youpie ! Et sa mère sera devenue mère d'un Français et aura vocation à devenir Française...
Voilà un nouveau résultat merveilleuse produit par la "morale émancipée" objet des rêves de la franc-maçonnerie.