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Demi-citoyennes

Dans un communiqué, Laissez les vivre SOS Futures mères remarque que le 21 janvier, « en élevant M. Lucien Neuwirth à la dignité de grand officier dans l'ordre national du Mérite, M. Sarkozy a déclaré que la loi de 1967 sur la contraception qui porte son nom avait permis aux femmes "de ne plus être des demi-citoyennes" ».

L’association commente : « La moitié des femmes de France qui refusent la pilule contraceptive apprécieront d'être ainsi insultées par le chef de l'Etat. »

Et ajoute : « Les trois millions et demi de femmes exterminées avant leur naissance par la loi GISCARD CHIRAC VEIL depuis 1975 n'auront même pas la chance de devenir des demi-citoyennes. »

(Via Le Salon Beige. Le communiqué ne figure pas sur le site de l’association.)

Commentaires

  • "L’association commente : « La moitié des femmes de France qui refusent la pilule contraceptive apprécieront d'être ainsi insultées par le chef de l'Etat. »":

    Suberbe sophisme...

    Cette loi a donné aux femmes la possibilité de choisir, alors qu'auparavant elles ne l'avaient pas...Ni la possibilité de travailler ou d'ouvrir un compte en banque sans l'assentiment du mari...on n'était pas loin des pays musulmans...

    Mais, bien sûr, l'émancipation de l'individu ne plaît pas aux tenants de la morale bien-pensante et liberticide...

  • Il y a de quoi se rouler par terre. La pilule contraceptive qui a donné à la femme la possibilité de travailler ou d'ouvrir un compte... M'en vais aller en acheter 5 boîtes tiens. Sûr qu'après les avoir avalées sur l'heure, je deviendrai présidente de la République. Si ça ne me suffit pas, j'en achèterai 2 ou 300, histoire de devenir présidente de l'Europe.
    Et pour ce qui est d'éviter les grossesses indésirées, il y avait le préservatif et l'abstention de rapports sexuels pendant la période de fécondité.

  • En effet, Barbara, vous pouvez mal de devenir présidente de quoi que soit, si toutefois vous osiez en avoir l'ambition...

  • Rassurez-vous Robert, je me suis juste payé une pinte de bon sang à la lecture de votre commentaire. Je n'ai jamais ambitionné les honneurs et je n'ai plus l'âge d'assumer de lourdes responsabilités. Mais détrompez-vous, je pourrais très bien être présidente si je le voulais. Nombre de présidentes d'associations de ma commune seraient ravies de passer la main.

  • Ravi d'apprendre qu'en ne comprenant pas mon commentaire vous vous êtes "payé une pinte de bon sang"...

    Ce n'était toutefois pas le but...

  • Mais j'ai très bien compris ce que vous avez dit. Vous avez dit que la loi sur la pilule contraceptive a permis aux femmes d'exercer un emploi, d'avoir un compte en banque, etc sans l'accord de leur mari. J'en ai tiré la conclusion qui s'imposait.

  • Visiblement, vous n'avez justement rien compris.

    Tant mieux, au moins, vous vous serez "roulée par terre".

    Il n'y a pourtant vraiment pas de quoi...

  • Mon cher Robert, si vous vouliez dire autre chose que ce que vous avez écrit, je n'y suis pour rien. Apprenez à vous exprimer clairement.

  • Mon commentaire était assez clair...

    Si, en le lisant, vous avez compris que la pilule a permis aux femmes de travailler et d'ouvrir un compte, je n'y peux rien...

    Cela est d'autant plus étonnant que, d'après l'un de vos commentaires, il semble que vous ayez connu cette époque.

    Mais c'est comme toujours, on ne comprend que ce que l'on veut bien...

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