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Une campagne du Planning

Le Planning familial lance le 18 janvier une campagne « d’information » en Ile-de-France, sur le thème « Sexualité, contraception, avortement, un droit, mon choix, notre liberté ».

Il s’agit en fait de dénoncer la situation actuelle, car selon le Planning, en Ile-de-France, « les obstacles se multiplient pour faire valoir ses droits ». Ses droits à l’avortement, bien sûr, car il ne s’agit que de cela. Le nombre d’avortoirs est passé de 176 à 126 entre 1999 et 2005, soit 50 de moins, dont 14 à Paris. Du coup les délais sont de plus en plus importants, et il est de plus en plus difficile d’avorter dans les limites fixées par la loi. D’autant que nombre de médecins (de plus en plus nombreux ?) font jouer la clause de conscience, et que dans 94% des cliniques et hôpitaux (selon le Planning) on pratique un avortement quand il n’y a rien de plus urgent à faire – or on sait que les chirurgiens sont débordés.

L’AFP publie un entretien avec Maïté Albagly, secrétaire général du Planning. Extrait de la réponse à la question : Comment expliquer les difficultés dans l’accès à l’IVG ? : « Nous sommes dans une société judéo-chrétienne qui transmet une certaine morale et on culpabilise toujours aujourd’hui les femmes de vouloir avorter, elles sont perçues comme des femmes irresponsables ou en situation de détresse. (...) L’avortement doit être quelque chose de normal, banal. »

Tuer un enfant sur quatre, c’est normal. Et ce n’est pas assez.

Commentaires

  • "l' avortement doit être quelque chose de normal, banal". Il y aurait tant de choses à dire après avoir lu de telles horreurs (et la civilisation judéo-chrétienne n'a rien à y voir, c'est une simple question d'humanité, il faut être nazi ou communiste pour parler ainsi) que je préfère m'en tenir à ceci: quel dommage que la mère de l'intéressée ait été privée de cette banalité.

  • Les gens doivent voir ce que c'est qu'un bébé avorté.

    J'ai testé, c'est radical. Une fois choqué le problème est réglé.

    Tant qu'ils n'ont pas VU, tous les discours sont vains.

  • Bin, ouais, avorter, c'est comme s'allumer une clope, normal. Un truc qu'on fait pendant la pause...
    Ah non, j'oubliais, la cigarette, c'est pas bien.

    Je ne suis pas du genre militant, surtout sur ce sujet, mais vraiment, ce genre de propos me font frémir d'horreur.

    De profondus clamavit ad te Domine...

  • @philistin

    La civilisation "judeo-chrétienne", c'est impossible, c'est comme les ronds carrés, c'est un terme inventé par certains à des fins politiques.

    Europe n'a jamais été aussi peu chrétienne que depuis que l'on entend ce genre d'expressions.

    Talmud oblige.

  • Je me méfie de tout ce qui contient le mot "planning".

    Comme par exemple dans gosplan, economie planifiée, planning central ou encore planning familial. Tous sont des reliquats totalitaristes et synonymes de misère humaine.

    En regardant de près l'oeuvre du planning familial, sous pretexte de libération de la femme on a libéralisé et normalisé l'avortement jusqu'à en faire une commodité banale. Et dans la dialectique habituelle des marxistes, les coupables deviennent ceux qui n'adhèrent pas ou plus à leur logique: ici les médecins refusant les avortements deviennent du coup condamnables. Et a considérer les médecins espagnols pratiquant des avortements à 7 et 8 mois de grossesse comme de simple contrevenants.

    Cela me donne des frissons d'épouvante et je m'aperçois de la proximité terrifiante de certaines de ces idées, dont les tenants les décrivent comme banales, avec les pires horreurs de certains des socialismes du XX siècle (national socialisme en tête): sélection, eugénisme, sur-hommes, sous-hommes. Toutes étaient caractérisées par la même pulsion de mort. La bête est bel et bien ressucitée.

  • C'est bien beau de dire bouh l'avortement c'est pas bien, mais vous proposez quoi?
    Si vous voulez interdire l'avortement vous préférez que ces bébé non avortés vive dans la pauvreté ou dans une famille ne l'ayant pas désiré? est-ce vraiment mieu?
    Je ne suis pas pour l'avortement massif, loin de la, mais je respecte la décision des femmes qui le font.

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