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Les douze ans et les trois jours

Selon le calendrier de 1962, on dit aujourd’hui la messe du 1er dimanche après l’Epiphanie, dont l’évangile est le récit du recouvrement de Jésus au Temple.

« Et lorsqu'il eut atteint l'âge de douze ans. »

C'est à sa douzième année, comme nous le disons, que l'enseignement du Seigneur prend son point de départ : car un même nombre de messagers était réservé à la prédication de la foi. Ce n'est pas non plus sans dessein qu'oubliant ses parents selon la chair — Lui qui, même en sa vie incarnée, était rempli de la sagesse de Dieu et de sa grâce — au bout de trois jours II est retrouvé au temple ; c'était le signe que, trois jours après sa triomphante Passion, II devait, ressuscité, se présenter à notre foi sur le trône du ciel et parmi les honneurs divins, Lui que l'on croyait mort.

« Qu'est-ce à dire ? vous me cherchiez ? ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? »

II y a dans le Christ deux filiations : l'une est de son Père, l'autre de sa Mère. La première, par son Père, est toute divine, tandis que par sa Mère II s'est abaissé à nos labeurs et à nos usages. Dès lors tout ce qui, dans ses actes, dépasse la nature, l'âge, la coutume, ne doit pas être attribué aux facultés humaines, mais rapporté aux énergies divines.

Ailleurs sa Mère le pousse à un acte mystérieux (Jn, II, 3) ; ici cette Mère est reprise de réclamer encore qu'il agisse en homme. Mais, comme ici on le montre âgé de douze ans, comme là on nous apprend qu'il a des disciples, vous voyez que cette Mère a été renseignée sur son Fils au point de réclamer de sa maturité un mystère, elle que déconcertait chez l'enfant ce prodige.

Saint Ambroise

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