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La « sensibilité » de Rama Yade

Le 6 décembre, je faisais état de la note qui interdit aux conseillers de l’Elysée de s’exprimer dans les médias, sauf autorisation spéciale. Je commentais qu’ainsi on saurait désormais que lorsqu’un conseiller s’exprime ce ne sera jamais à titre personnel, mais qu’il exprimera le point de vue de Nicolas Sarkozy.

En voici le premier exemple. Claude Guéant a évoqué l’affaire Rama Yade. Et il a dit : « La voix de la France est exprimée par le président de la République. Mme Yade a exprimé une sensibilité mais ce n’est pas la voix de la France.  » Puis il a justifié la visite de Kadhafi. Mais il n’a pas expliqué comment un ministre du gouvernement français pouvait exprimer autre chose que la voix de la France.

Addendum. Deuxième exemple, dès cet après-midi. Claude Guéant fait savoir à l'AFP que Nicolas Sarkozy a bien évoqué la question des droits de l'homme avec Kadhafi, et à deux reprises, suite à la diffusion d'un extrait d'entretien avec Kadhafi sur France 2 où le dictateur libyen affirme qu'il n'en a pas été question.

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