« Les mesures que nous avons décidées depuis cet été peuvent représenter un gain en pouvoir d'achat équivalent à un mois de salaire, voire davantage », affirme Christine Lagarde. Et ses services le prouvent : « Une mère célibataire gagnant 1.600 euros par mois et payant un loyer de 600 euros pourra augmenter son pouvoir d'achat d'un montant équivalent, en cumulant la prime à la cuve (150 euros), une prime de 460 euros net de son employeur, quatre jours de RTT rachetés (284 euros), les effets de l'indexation des loyers (101 euros) sur l'inflation et une baisse des prix dans la grande distribution (600 euros) consécutive à la réforme de la loi Galland. »
Cela paraît aberrant, bien sûr. Mais en réalité il s’agit d’un concours. Bercy est à la recherche de la mère célibataire en question. Si elle se manifeste, elle gagnera un mois supplémentaire de salaire, voire davantage. Mais Bercy a rédigé le jeu de façon à ce qu’en fait personne ne puisse gagner, ce qui n’est pas correct. (La dernière condition est même déloyale, puisqu’aucune mère célibataire, ni personne d’autre, ne pourra économiser 600 euros sur ses courses...)