Six maires socialistes de la banlieue parisienne et le président du conseil régional Jean-Paul Huchon se sont réunis à la mairie de Villiers-le-Bel et ont demandé au gouvernement... de débloquer des moyens financiers pour résoudre le problème des banlieues.
Commentaires
Sarkozy et Fillon vont immédiatement répondre aux injonctions de Huchon : ils vont bien sûr débloquer les fonds demandés ; et pendant ce temps les « étudiants » qui n’étudient rien bloquent les facs et les lycées : les étudiants bloquent , le gouvernement débloque…
L’un compensant l’autre, en moyenne tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes …
Jusqu'où ce jeu de dupe ira-t-il ?
Il n'y a pas qu'eux qui sont impayables, la presse l'est également : titre du figaro (sur internet) :
Villiers-le-bel : l'enquête semble exonérer les policiers.
J'aime beaucoup le "semble"...
Je ne sait plus de quel écrivain est cette citation, mais je la trouve d'actualité : la vérité est trop forte, on la vomit !
Outre des fonds, le PS réclame le retour à la Police de proximité. C'est quoi la Police de proximité ? C'est tout simplement baisser totalement les bras, et laisser des portions entières de notre territoire aux mains des trafiquants et des islamistes.
Les apparences, pour celui qui ne veut pas y regarder de plus près, sont sauves, on prend des grands frères, avec comme consigne de ne pas faire de vagues.
Cela porte un nom : c'est la politique de l'autruche. Et ceux qui mènent ce genre de politique portent aussi un nom : ce sont des lâches.
Roland a perdu son Pc?
C'est bizarre, on l'entend moins le moralisateur.
@ Ysengrin, à propos de PS et de sa 'police de proximité.'
A 13 heures aujourd'hui j'écoute le journal de France-Inter. Voilà qu'après les titres et réactions enflammées arrive un spécialiste au téléphone... Il était 'sur le terrain'. Puis la question hochet-mauve : "Et s'il y avait eu une police de proximité, pourrait-on prévoir si cela se serait passé comme ça ?" (la voiture, la réaction des djeunz desoeuvrés sans repères citoyens etc.) aah ah ah... le questionnement politique, l'utopie c'est possible et tout et et tout... le rève socialiste qui passe... et réponse de l'autre, qui casse la bulle : "Euh ce serait difficile à dire... (bulle..), en fait, c'était une police de proximité."
Comme Raph, ces gens sont vraiment petits en tout, des dignes successeurs de Paul Reunaud. Des dhimmis et des lâches.
Mes pensés et mes prières vont à cette pauvre jeune fille assassinée dans le train par un récidiviste, dans l'indifférence générale.
Il est décidément temps que les braves se rassurent et que les méchants tremblent.
Joseph
la sacralisation des allogènes terrorise nos compatriotes.
Ils ne réagiront que lorsque dix mille français auront été brûlés dans leurs voitures.
Joseph,
Votre attaque contre Raph, alors qu’il n’a même pas participé à cette discussion est également très très petite…Belle démonstration de votre grandeur d’âme qui ne surprendra personne…
Pour ce qui est du fond de l’affaire, effectivement, c’est hallucinant de penser maintenant, alors que tout brûle, à débloquer des fonds. Qu’on remette de l’ordre d’abord et tout de suite, ensuite on verra.
Cela dit, il est vrai que grandir dans ces banlieues sordides de doit pas être drôle tous les jours et que certaines sont bel et bien des ghettos. Je crois d’ailleurs me souvenir que Sarkozy avait fait des promesses, qu’il a dû oublier sur le yacht de Bolloré.
Quant à la police de proximité, supprimée, toujours par le même Sarkozy alors ministre de l’intérieur, elle n’est pas incompatible avec une police ordinaire, elle vient s’y superposer. Ce n’est en rien « baisser les bras », c’est une mesure de plus, tout simplement.
Encore de jolis propos bien manichéens et simplistes…
[Il ne sert à rien d'ajouter "manichéens et simplistes". Comment qualifier votre opinion sur les "banlieues sordides"? De la propagande gaucho-immigrationniste, peut-être. De mythe qui permet d'excuser et "comprendre" les "révoltes". J'en connais quelques-unes, et elles ne sont pas du tout sordides. Par exemple le Mirail à Toulouse, petits immeubles pimpants dans des espaces verts. Ou le Val Fourré à Mantes-la-Jolie, entre des bois et les berges de la Seine magnifiquement aménagées. Quand ce sont de grands immeubles sans âme, ce n'est certes pas très gai, mais ce n'est pas sordide. Les immeubles deviennent sordides quand leurs habitants les rendent tels. Et l'on débloque des fonds pour refaire les halls et les escaliers. Et les habitants dégradent tout de nouveau. Quand un immeuble est sordide, c'est uniquement de la faute de ceux qui le rendent tel. Mais ces cités, dans leur ensemble, ne le sont pas. Ne vous trompez pas d'époque. YD]
Robert,
Je constate que Raph a un fidèle défenseur en votre personne. Cela n'étonnera pas les intervenants sincères dans ce blog.
Vous me faites penser à l'aveugle qui s'appuie sur le paralytique.
Quant à vos propos concernant ma grandeur d'âme, ils sont vraiment déplacés ... Franchement, relisez la parabole de la poutre et de la paille dans l'Evangile. Ou plutôt, prenez en connaissance et passez le message à votre ami Raph.
Enfin, vos dires sur les banlieux soi-disant sordides sont vraiment la tarte à la crème de la pensée gauchiste et bien-pensante. Bien entendu, cela sert à culpabiliser les Français.
Figurez-vous que je suis originaire du Nord et mon père était prof dans les mines. Les corons, vous connaissez? Dans le genre sordide, ce n'est pas mal non plus. Et bien mon père qui a passé sa carrière dans les corons, n'a JAMAIS eu à se plaindre de ses élèves et n'a JAMAIS fait l'objet d'agressions.
Alors vos propos misérabilistes, gardez les pour vous et avec votre ami Raph, je vous invite à aller passer un week-end dans la banlieue lensoise.
Et pour vous sanctifier, allez à la messe à Riaumont. C'est à 10 heure, je devrais y être dimanche prochain car je rentre en WE chez mes parents.
Bien à vous
Joseph
ça y est, me voilà un gauchiste et je fais de la propagande immigrationiste…
Quant je parlais de manichéisme…
Je ne dis pas que toutes les banlieues sont sordides, mais celles dont on parle le sont. Je n’ai d’ailleurs jamais dit que ça justifiait tout.
Et je ne cherche pas à culpabiliser qui que ce soit, je rappelais que des promesses ont été faites et qu’elles n’ont pas été teneus. Si des promesses ont été faites, c’est qu’un constat les justifiant a été dressé.
Je crois que, par honnêteté intellectuelle, il faut considérer une problématique dans sont ensemble. Cela dit, pour ce qui regarde strictement l’affaire de ces 2 jeunes tués, ces émeutes sont totalement injustifiées et doivent être matées au plus vite, comme je l’ai écrit.
Relisez mon commentaire dans sont ensemble, il n’est en rien manichéen, lui.
Déjà, en 1990, la gauche, avec Michel Rocard, avait la solution miracle : les cages d'escalier étaient sordides, les barres de béton lépreuses, les boîtes aux lettres cassées (par qui ? mais il était mal vu de poser la question..), on allait repeindre tout ça, et hop, vogue le navire !
D'importantes sommes furent affectées, les cages d'escalier repeintes, les boîtes aux lettres réparées, et.......rebelote ! (M. Daoudal a décrit le mécanisme)
Rappelons que la politique de la ville coûte un maximum, avec un résultat minimum (épinglé par la Cour des comptes)
Alors Robert, venir nous dire : "c'est de votre faute, vous avez fait des promesses non tenues" est d'une massive mauvaise foi.
Ysengrin,
"Alors Robert, venir nous dire : "c'est de votre faute, vous avez fait des promesses non tenues" est d'une massive mauvaise foi." :
Je ne savais pas que vous étiez sarkoziste, vous nous aviez caché ça !
Le problème des banlieues ne se limite pas aux cages d’escalier (dont le mécanisme de destruction est en effet bien décrit par Yves Daoudal et par vous-même, mais qui ne le connaît pas ?), malheureusement.
J’ose espérer que vous en êtes conscient…
à Raph / Robert
c'est incroyable comme les mensonges du discours complaisant actuel ont la vie dure
J'ai connu une cité d'Aulnay-s-Bois à la fin ans des années 75-80 : tours et barres, et pas construite de la veille ; par rapport à la très grande majorité des logements anciens de Paris intra-muros, ou de la banlieue, c'était le luxe : pièces spacieuses, baies vitrées à foison et prestations de second-oeuvre de qualité
Tous les commerces en bas sur l'esplanade
Il est vrai qu'à l'époque les populations d'origine africaine (Maghreb et Afrique sub-saharienne) habitant cette cité étaient en minorité : elles faisaient comme les autres, elles respectaient leur cadre de vie
Bien vu Suger.
L'autre jour, j'ai vu un film datant des années 70 avec Serrault, les dialogues d'Audiart..
Une scéne se passait sur une cité, qui doit etre aujourd'hui un véritable gettho.
Et cette cité était tout à fait moderne, trés propre, des commerces en bas, trés middle-class.
Les populations sont responsables de leurs environnements, ni plus ni moins.
Las africains et autres arabes sont les premiers responsables de leurs conditions de vie.
Joseph,
Rendez-vous dimanche prochain à la sortie de la messe, sur la rue Thiers. On verra bien si vous êtes aussi courageux en vrai que lorsque vous m'injuriez dans mon dos.
Avec grand plaisir, Raph, mais à un autre endroit et surtout à un autre moment. Pas un dimanche en tout cas.
Mais il me semblait que je vous adressais un compliment en vous comparant à Paul Reynaud (l'homme de "nous vaincrons car nous sommes les plus forts").
Par ailleurs, lisez la parabole de la paille et de la poutre. Car il me semble que vous venez d'insulter un intervenant sur ce blog. Pour de vrai cette fois.
A votre disposition.
Joseph
Jos,
c'est ca, à dimanche.
Pourquoi transformer un blog de cette qualité en réglement de comptes à OK Coral? Pour devenir la risée des lecteurs ou pour faire dans l'air du temps?
Pour revenir au sujet qui nous intéresse, réclamer de l'argent pour reconstruire ou améliorer ce qui sera à nouveau incendié, c'est comme demander à l'Etat encore plus de munitions pour les fusils de chasse...
Laisser les ruines intactes et ne rien reconstruire serait à mon avis la meilleure solution.
Lorsqu'un enfant casse volontairement ses jouets, la plus mauvaise éducation qu'on puisse lui donner c'est de lui en offrir immédiatement de nouveaux...
Ils se sont demandés si on a envie de travailler pour réparer les incivilités de leurs invités ?