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La « mobilisation » étudiante

« La mobilisation étudiante s’étend », titre l’AFP.

Quelques milliers d’étudiants sur 1,4 million, ça fait donc une mobilisation.

Il n’y a pas grand-chose à dire de ce mouvement, qui ressemble tellement à celui qui avait été monté contre le CPE : des agitateurs de l’Unef et de Sud, renforcés par des gauchistes qui ne sont pas étudiants, bloquent des universités et manifestent dans la rue, tandis que la masse des étudiants souffre en silence ou fait entendre sa plainte, voire sa colère, sur internet.

Hier, des « étudiants » ont bloqué des voies de chemin de fer. « Les cheminots avec nous ! » Le 14, ils manifesteront avec les grévistes de la SNCF. Et ils ont l’intention de participer à une « grève générale » le 20 novembre, jour du mouvement des fonctionnaires.

Convergence des luttes, alliance des intellectuels et des ouvriers, grand soir... Toute la mythologie marxiste-léniniste est là.

Ces damnés de la fac ne veulent pas de l’autonomie (de la « privatisation »...) des universités, tandis que les damnés des chemins de fer défendent leurs privilèges en matière de retraite, et que les damnés de la fonction publique ne veulent rien perdre de leurs privilèges de fonctionnaires...

C’est la révolution des petits vieux de la maison de retraite...

Commentaires

  • "Convergence des luttes, alliance des intellectuels et des ouvriers, grand soir... Toute la mythologie marxiste-léniniste est là."

    Oui, vous avez entièrement raison, M. Daoudal. Tout ceci n'est qu'une agitation de dinosaures.

    J'étais étudiant à Jussieu en 1986, et j'ai vécu la "grève" des étudiants contre Devaquet. Une poignée "d'étudiants" a réussi, avec la complicité passive et bienveillante des prfesseurs (qui n'étaient pas en grève) à tout bloquer. Les médias de l'époque (qui sont les mêmes qu'actuellement) parlaient de mobilisation massive !

    Le temps passe, les méthodes ne changent pas.

    "tandis que les damnés des chemins de fer défendent leurs privilèges en matière de retraite, et que les damnés de la fonction publique ne veulent rien perdre de leurs privilèges de fonctionnaires..."

    Excellent ! Tout est dit ! Mon commentaire n'apporte rien au vôtre, mais je ne peux m'empêcher d'écrire que je suis content de lire cela. Vous me mettez de bonne humeur en cette fin de semaine. Un grand merci.

  • Un petit espoir : ma dernière-N° 5 - pratiquante en terminaled ' un lycée public de province , est écoeurée , et sescopains avec , de ces simulacres d ' AG et de la position des " étudiants grévistes" . Il semble que cette génération montante ne veuille plus vraiment adhérer à ces thèses trotsko-bolcho ... auquelles , en fait , ils ne comprennent rien ! Mais bon , je dois dire que le lycée est quelque peu " bourge " , ceci expliquant peut etre cela !

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