Une soixantaine d’étudiants de Paris II-Assas se sont rassemblés mercredi à l’appel de l’Unef, de l’UEJF et de la Confédération étudiante pour protester contre l’attribution d’un local au « Rassemblement des étudiants de droite » (RED). « L’administration a fait le choix d’accepter l’extrême droite dans ses locaux par manque de courage politique », déclarait la présidente de l’Unef à Paris II, Julie Mandelbaum. « Cette stratégie est très mauvaise, la présidence fait valoir l’excellence de ses étudiants alors que beaucoup d’étudiants ne s’inscrivent pas à Assas à cause de ça », renchérissait Sacha Reingewirtz, président de l’UEJF à Paris II.
Hier soir, le président de Paris II, Louis Vogel, a fait savoir à l’AFP que ce n’était pas un choix de l’université mais une « obligation légale ».
Le RED, qui n’obtenait pas de local alors qu’il a deux élus, s’était adressé au tribunal administratif. Une ordonnance du juge des référés, en date du 12 septembre, oblige l’université à donner un local au RED, qui remplit les conditions de représentativité.
Commentaires
Quant on voit les noms, on voit qui nous pose problème.
Ils peuvent toujours se plaindre d'antisémitisme ces fascistes ennemis de la démocratie et de la liberté d'expression.