Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mise au point et avertissement

J’étais disposé à laisser mes lecteurs commenter mes textes à leur guise. Malheureusement, comme j’aurais dû m’en douter, cela a incité certains à utiliser mon blog pour leur propagande, ou à s’en servir comme support à leurs petites provocations. Au début j’ai trouvé les plus insensées de ces interventions plutôt amusantes, et elles permettaient à d’autres lecteurs qui tenaient à y répondre de préciser certains points de façon souvent fort intéressante. Mais, comme j’aurais dû aussi m’en douter, la liberté laissée aux perturbateurs a entraîné une escalade. A laquelle je suis contraint de mettre fin.

Pour être bref, je supprimerai désormais tout commentaire qui ne respecte pas l’Eglise catholique, la foi catholique et les principes de la loi morale naturelle.

Pour donner un exemple simple et clair, je n’admets pas qu’on traite le pape de fasciste parce qu’il réclame l’objection de conscience pour les pharmaciens.

D’autre part, ce blog n’est pas un forum de discussion. Je demande donc que les commentaires soient réellement des commentaires, et ne dérivent pas vers des sujets qui n’ont plus rien à voir avec ce que j’ai écrit. Par exemple, il n’y a aucun rapport entre ce que j’ai écrit sur la prétendue découverte que l’homo sapiens avait un langage il y a 80.000 ans, et la discussion sur l’esclavage des Noirs qui a fini par s’en suivre.

Enfin, je supprimerai aussi tout commentaire de lecteurs qui réagissent sans même avoir lu ce que j’ai écrit. Ainsi de cette discussion surréaliste sur l’œcuménisme vu comme dialogue avec les religions non chrétiennes alors qu’il s’agissait explicitement des relations entre les confessions chrétiennes.

Je demande seulement un minimum de respect : respect du pape, respect de l’Eglise, respect de la loi naturelle, respect de ma foi, respect de ce que j’écris. Ce qu’on appelait autrefois avoir de l’éducation. Dois-je rappeler que vous êtes ici chez moi ?

D’après ce que je vois, je ne peux pas « modérer » les commentaires sur mon blog (ou bien je n’ai pas trouvé comment faire). L’autre solution serait de ne pas les permettre, ce à quoi certains ont dû se résigner. Je regretterais d’en arriver à cette extrémité, car je lis avec grand intérêt bon nombre de commentaires (même très critiques, ce n’est pas le problème) qui me permettent d’enrichir ma réflexion sur un certain nombre de sujets. Et je remercie les auteurs de ces commentaires-là.

Commentaires

  • De tout coeur avec vous M. Daoudal, quelles que soient les idées de chacun vous êtes le dernier à mériter d'etre ennuyé pour qui connaît un peu votre pensée, c'est désolant, je suis persuadé que les pertubateurs à qui il reste un minimum d'intelligence et de sensibilité finiront par comprendre que s'en prendre à vous c'est n'importe quoi en ces temps ou la dictature se construit, la vraie celle en costard qui a les flingues et le fric.

    En ce qui me concerne j'apprécie énormément votre oeuvre monsieur, ne changez rien.

    Amitiés sincères

  • Tout à fait d'accord avec angel8. Je suis navré si j'ai pu vous déplaire dans tel ou tel de mes posts.

    Vous m'avez fait découvrir la valeur de la Vulgate et "en creux" combien il fallait de méfier des diafoirus ecclésiastiques. Je vous en suis reconnaissant.

    Venir s'en prendre à vous pour nous convertir à Claire Chazal, et ainsi vous fait perdre du temps, je comprends votre décision.

  • Cher ami,
    Vous êtes, vous aussi, tombé dans le piège de la censure : vous définissez VOS règles avec VOS justifications. Toutes les dictatures, y compris celles du "politiquement correct" agissent ainsi. C'est toujours pour le bon motif qu'on restraint le droit à la liberté d'expression...
    PS : cependant pour Sa Saintété le Pape une vigoureuse mise au point du modérateur s'impose en effet.

  • Ce n'est pas une censure, Monsieur Daoudal est chez lui, nous profitons de sa notoriété, ceux qui veulent s'exprimer, l'insulter ou être désagréable peuvent le faire ailleurs que chez lui et dire tout ce qu'ils veulent sur lui et sa pensée mais pas chez lui, ailleurs.

    Il n'a aucune autorité étatique, il ne s'agit donc pas de censure.

  • Il faut se rendre compte de la chance que nous avons de pouvoir lire et commenter les écrits d'un journaliste de cette qualité. Et en plus il nous répond ! Nous lui devons un énorme RESPECT ! Pensez une seule seconde à tous les margoulins, les pique-assiettes et autres écornifleurs qui sévissent sur les chaînes publiques et privées. Si un jour nous avons notre télé, il devra en être un des patrons.

  • Tout-à-fait d'accord avec Paul.

    Je trouve dommage que soit qualifié de "perturbateur" quelqu'un qui a une opinion divergente et l'exprime, avec peut-être trop d'"enthousiasme". De même, le terme d'"escalade" me semble également exagéré.

    Par ailleurs, le débat évolue, et après quelques commentaires, il est possible qu'on s'écarte du sujet initial, mais cela n'empêche qu'il demeure un rapport indirect, et que les auteurs y trouvent beaucoup de sens.

    Ainsi, pointe le risque d'une absence de réels débats, qui portant peuvent être enrichissants pour chacun.

    Cependant, je remercie un nouvelle fois YD de ne pas me censurer et je veillerai, à l'avenir, à ne pas heurter les sensibilités, et, surtout, à ne pas fournir de prétexte à mon éviction.

  • Et bien oui, Robert !
    Si YD a tout à fait raison de s'indigner des ignominies proférées sur le Pape (sur le Pape, pas sur le Grand Mufti de Jérusalem, pas sur le Grand Rabin de France) il n'est pas "chez lui" sur son blog puisqu'il a accepté que nous soyons "chez nous" en l'ouvrant au public.
    Quant aux "perturbateurs", évidemment il y en a, il y en aura toujours ! mais n'oublions jamais que cette canaille de Voltaire à quand même dit : "je combattrai vos idées que je n'aime pas mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer".

  • Je profite de ce rappel du "règlement intérieur", que j'approuve totalement, pour vous remercier, M. Daoudal, de faire vivre ce blog. J'imagine qu'il doit s'agir d'un certain travail, entre la publication tout au long de la journée des fils d'informations, et la lecture des commentaires qui en découle.

    Sachons nous auto-modérer, i.e ne pas céder aux invectives faciles, écrire en bon français et ne pas dévier du sujet initié par le fil, afin de conserver toutes ses qualités à votre blog, fils et commentaires.

  • Nonsieur Ysengrin "approuve totalement" !
    Totalement ?
    Comment ? Comme les français qui approuvaient totalement le Maréchal Pétain en 40, qui approuvaient totalement ceux qui dénoncaient les juifs en 42, qui approuvaient totalement ceux qui tondaient les femmes à boches en 44 et qui approuvaient totalement les gaullistes en 45 ?
    Dans "totalement" on risque aussi d'entendre "totalitaire", ne croyez-vous pas Monsieur Ysengrain ?

  • Certes Paul,

    Critiquer la Pape est bien entendu impardonnable alors que critiquer le Grand Mufti de Jérusalem ou le Grand Rabin de France, c'est plutôt de bon ton...

    Je dirais que si, YD est ici chez lui, mais, d'une certaine manière, nous sommes ici aussi chez nous, puisque ses propos sont exposés dans la sphère publique.

    "Voltaire à quand même dit : "je combattrai vos idées que je n'aime pas mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer"." :

    C'est exactement ce que davantage de monde devrait comprendre et accepter.

  • Bien noté, monsieur Daoudal. Pour ma part, je m’efforcerai de faire en sorte que mes commentaires soient en conformité avec les règles que vous souhaitez voir appliquer sur votre site. Mais j’espère que vous comprendrez nos propres difficultés lorsque nous voulons répondre aux provocateurs qui font semblant d’approuver certains points de vue pour s’immiscer dans nos conversations, mais ensuite nous inondent de leur propagande haineuse. Pour moi, l’important est de faire connaître le point de vue de notre pensée politique (au sens large du terme), car il est actuellement complètement étouffé par les «médiats » qui ont pignon sur rue.

  • Paul,

    Yves Daoudal a fait une mise au point, que j'approuve totalement. Je ne vois pas où est le lien entre approuver totalement quelques règles précises et simples, et l'histoire de France entre 1940-45.

    Vous cherchez à nous entraîner dans une discussion qui dévie totalement du sujet de ce fil.

    Robert,

    Robert vous revoilà ! Notez que Voltaire a usé de son pouvoir pour faire embastiller un bon nombre de ses ennemis ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais...

    A tous deux,

    L'espace médiatique est occupé, en France à 95-100 % par la gauche. Alors, respectez le peu d'espace de liberté qu'il reste à la droite nationale, et notamment ce blog.

  • L'un des provocateurs qui sévissent sur mon blog avait commencé par m'accuser de le censurer, alors que je n'avais pas encore lu un seul mot de lui. Simplement, par un quelconque dysfonctionnement (qui n'était pas de mon fait), son commentaire ne s'était pas affiché sur mon blog. Donc, je le censurais, c'était inadmissible, et il allait utiliser de nombreuses adresses IP pour arriver à contourner mon odieuse censure.
    Je crois que cette anecdote, hélas véridique, a valeur de parabole.
    Je souhaite simplement que de tels personnages aillent décharger leur agressivité ailleurs que chez moi.
    Oui, je suis chez moi (et je peux le prouver d'un seul clic, bien que ce ne soit pas mon intention).

    Deux précisions:

    A propos de la "censure". Lorsque quelqu'un vient chez vous et régulièrement vous blesse dans ce que vous avez de plus cher, il arrive un moment où vous lui demandez d'arrêter. Ce n'est pas de la censure.

    A propos de la loi natuelle. Oui, j'entends qu'on respecte la loi naturelle, dont l'Eglise catholique est aujourd'hui presque le seul porte-parole et le seul garant.

    A "Lapinos":
    Vous donnez un exemple précis de ce dont je ne veux plus. J'ai annoncé que le pape allait réunir les cardinaux pour faire le point sur les relations avec les autres confessions chrétiennes. Je ne vois pas du tout le rapport avec ce que vous objectez.
    D'autre part, il se trouve que si je respecte et admire saint Thomas d'Aquin, je n'ai guère d'affinités avec son mode de pensée. je lis essentiellement l'Ecriture sainte, et d'abord les évangiles et saint Paul, et les pères de l'Eglise. En outre je vais à la messe chez les byzantins. Je ne vois pas en quoi ma foi serait médiévale. Et si elle l'était, ce serait infiniment mieux que d'avoir une foi revue au goût du jour. Il est en tout cas inutile de tenter d'utiliser cet argument pour contester ce que je dis quand cela relève simplement de la foi catholique telle qu'elle se trouve dans le catéchisme et les encycliques.

    A Paul:
    Ce genre de réaction saugrenue et grotesque (approuver totalement un de mes propos sur un sujet précis, c'est comme approuver totalement la dénonciation des juifs etc.) est aussi un exemple typique de ce dont je ne veux plus.

    A Denis Merlin et à Abad:
    Je suis touché par votre délicatesse, mais ma mise au point ne concerne aucun de vos commentaires.Les bornes que je pose sont très larges, elles ne limitent en rien la liberté des enfants de Dieu. Plus précisément, ces bornes sont les bornes ultimes qui séparent le monde de l'aliénation du monde de la liberté, des aspirants à la liberté (car la pleine liberté est la communion avec la Sainte Trinité).

  • Merci pour votre blog tellement nécessaire.
    Toutes les personnes bien élevées et de bonne volonté ne pourront qu'approuver ces conditions de bon sens.

  • A propos de la loi naturelle
    Pour être précis, voici ce que disait Benoît XVI le 5 octobre dernier. C’est très exactement ce à quoi je fais référence quand je demande à mes lecteurs de respecter la loi naturelle.

    Je voudrais à présent m'arrêter de manière particulière sur le thème de la loi morale naturelle. Comme vous le savez probablement, à l'initiative de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi se sont déroulés, ou sont en train d'être organisés par divers centres universitaires et associations, des symposiums ou des journées d'études dans le but de déterminer des lignes de convergence utiles pour un approfondissement constructif et efficace de la doctrine sur la loi morale naturelle. Cette invitation a jusqu'à présent trouvé un accueil positif et un écho important. C'est donc avec un grand intérêt que l'on attend la contribution de la Commission théologique internationale, qui vise surtout à justifier et à illustrer les fondements d'une éthique universelle, appartenant au grand patrimoine de la sagesse humaine, qui constitue d'une certaine manière une participation de la créature rationnelle à la loi éternelle de Dieu. Il ne s'agit donc pas d'un thème de type exclusivement ou principalement confessionnel, même si la doctrine sur la loi morale naturelle est illuminée et développée en plénitude à la lumière de la Révélation chrétienne et de l'accomplissement de l'homme dans le mystère du Christ.
    Le Catéchisme de l'Eglise catholique résume bien le contenu central de la doctrine sur la loi naturelle, en soulignant que celle-ci "énonce les préceptes premiers et essentiels qui régissent la vie morale. Elle a pour pivot l'aspiration et la soumission à Dieu, source et juge de tout bien, ainsi que le sens d'autrui comme égal à soi-même. Elle est exposée en ses principaux préceptes dans le Décalogue. Cette loi est dite naturelle non pas en référence à la nature même des êtres irrationnels, mais parce que la raison qui l'édicte appartient en propre à la nature humaine" (n. 1995). Avec cette doctrine, l'on parvient à deux finalités essentielles: d'une part, on comprend que le contenu éthique de la foi chrétienne ne constitue pas une imposition dictée de l'extérieur à la conscience de l'homme, mais qu'il s'agit d'une norme qui a son fondement dans la nature humaine elle-même; d'autre part, en partant de la loi naturelle accessible en soi à toute créature rationnelle, on établit avec celle-ci la base pour entrer en dialogue avec tous les hommes de bonne volonté et, de manière plus générale, avec la société civile et séculière.
    Mais c'est précisément en raison de l'influence de facteurs d'ordre culturel et idéologique, que la société civile et séculière d'aujourd'hui se trouve dans une situation d'égarement et de confusion: on a perdu l'évidence originelle des fondements de l'être humain et de son action éthique, et la doctrine de la loi morale naturelle s'oppose aux autres conceptions qui en sont la négation directe. Tout cela a des conséquences immenses et graves dans l'ordre civil et social. Chez de nombreux penseurs, semble aujourd'hui dominer une conception positiviste du droit. Selon eux, l'humanité ou la société, ou de fait la majorité des citoyens, devient la source ultime de la loi civile. Le problème qui se pose n'est donc pas la recherche du bien, mais celle du pouvoir, ou plutôt de l'équilibre des pouvoirs. A la racine de cette tendance se trouve le relativisme éthique, dans lequel certains voient même l'une des conditions principales de la démocratie, car le relativisme garantirait la tolérance et le respect réciproque des personnes. Mais s'il en était ainsi, la majorité d'un moment deviendrait la source ultime du droit. L'histoire démontre avec une grande clarté que les majorités peuvent se tromper. La véritable rationalité n'est pas garantie par le consensus d'un grand nombre, mais seulement par la compréhension qu'a la raison humaine de la Raison créatrice et par l'écoute commune de cette Source de notre rationalité.
    Lorsque les exigences fondamentales de la dignité de la personne humaine, de sa vie, de l'institution familiale, de la justice, de l'organisation sociale, c'est-à-dire les droits fondamentaux de l'homme, sont en jeu, aucune loi faite par les hommes ne peut renverser la règle écrite par le Créateur dans le cœur de l'homme, sans que la société elle-même ne soit dramatiquement frappée dans ce qui constitue sa base incontournable. La loi naturelle devient ainsi la véritable garantie offerte à chacun pour vivre libre et respecté dans sa dignité et à l'abri de toute manipulation idéologique et de toute décision arbitraire ou d'abus du plus fort. Personne ne peut se soustraite à cet appel. Si, en raison d'un obscurcissement tragique de la conscience collective, le scepticisme et le relativisme éthique parvenaient à effacer les principes fondamentaux de la loi morale naturelle, l'ordre démocratique lui-même serait radicalement blessé dans ses fondements. Contre cet obscurcissement, qui est à la base de la crise de la civilisation humaine, avant même que chrétienne, il faut mobiliser toutes les consciences des hommes de bonne volonté, laïcs ou appartenant à des religions différentes du christianisme, pour qu'ensemble et de manière concrète, ils s'engagent à créer, dans la culture et dans la société civile et politique, les conditions nécessaires pour une pleine conscience de la valeur inaliénable de la loi morale naturelle. C'est en effet du respect de celle-ci que dépend le développement des individus et de la société sur la voie de l'authentique progrès, conformément à la juste raison, qui est une participation à la Raison éternelle de Dieu.

  • Je m'associe aux remerciements que les intervenants précédents ont adressé à YD pour son Blog.

    "Tellement nécessaire"... Oui, c'est bien cela. Je peux témoigner (mais d'autres l'ont fait et le feraient bien mieux) que dans l'asphyxie intellectuelle et médiatique dont nous souffrons, la lecture de votre blog est très importante. C'est un lieu à la fois réconfortant, stimulant avec un bel idéal important pour la résistance nationale aujourd'hui (j'avoue aussi que la lecture de votre Blog m'a fait réacheter NH...).

    C'est un malheur que, de nos jours, le grand public ne puisse avoir accès aux plumes de gens comme SDB, YD ou Madiran. Je vous présente également mes excuses pour mes possibles commentaires sans intérêts et débordements passés.

    Je veillerais également à me conformer à votre demande légitime.

    Certaines interventions sont tellement caricaturales ("objection de conscience" = "fascisme", le commentaire de Paul d'un coté - absence de bienveillance, au sens de St Ignace ou de sens de l'analogie de l'autre...) qu'elle constitue "l'hommage du vice à la vertu". Aucune crédibilité et certains font montre d'une réelle inculture, tout ce qui traîne dans l'air du temps. Notre tort de lecteur est peut être de répondre à ces provocations. Il nous appartient, en effet, non seulement de faire le discernement de nos commentaires mais aussi de ce qui relève de la pure provocation (donc sans y prêter la moindre intention) ou du débat légitime dans le recherche de la vérité avec une intention droite. Mais ce n'est pas facile sur internet...

    Par ailleurs, la situation du rédacteur et du lecteur-posteur ne peut être la même. Je rejoins totalement @angel8 dans l'analyse qu'il fait et comprends bien qu'il n'est pas admissible et blessant que certains viennent faire de la provocation sur votre blog alors qu'il y a tant de lieux pour régler ses comptes (psychanalitiques ?) avec la vie que vous voulez faire partager.

    Merci de votre engagement de journaliste. C'est important pour beaucoup d'entre nous. En tout cas pour moi.

  • Il n'est pas possible de discuter avec des interlocuteurs de mauvaise foi qui ne cherchent pas la vérité, avec une intention droite comme le dit Antoine, ils sont ici en service commandé pour jouer le rôle de provocateurs comme le dit Monsieur Daoudal.

    Le problème n'est pas dans leurs intelligences ou dans leurs cultures, il est dans leur volonté dont il m'étonnerait qu'elle soit indépendante de groupes trotztkistes. Ils ne sont pas des hommes libres.

    Il manque encore chez eux la bienveillance minimum qui sied entre êtres humains.

    Ils doivent avoir lu et médité "l'Art d'Avoir Toujours Raison" de Schoppenhauer, où cet auteur fait le catalogue des procédés de discussion de mauvaise foi.



    Le seul avantage de leurs présences est de faire ressortir la laideur morale de leur idéologie.

  • Denis Merlin,

    Vous emblez vous adresser à vous-même dans votre derneir commentaire...


    "Provocateur", voilà une notion bien subjective, on est toujours le provocateur de quelqu'un.

    Certains des articles postés peuvent également être considérés comme de la provocation et blesser des sensibilités différentes.

    Certes, rien ne m'oblige à venir les lire, mais je sais qu'ils sont là, dans la sphère publiques, ils nous appartiennent à tous d'une certaines manière. De plus, je garde espoir, et j'ai l'immense naîveté, de pouvoir, ne fût-ce qu'une fois, faire douter certains dans leur certitudes, non sur des sujets religieux bien entendu mais sur des sujets de société, comme l'avortement, par exemple.

    Si mes propos ont pu choquer, je m'en excuse, ce n'était pas mon intention. Sachez que, moi aussi, je suis parfois choqué par les vôtres.

  • Vous faites de l'apostolat en quelque sorte.

    Pourquoi n'ouvrez-vous pas un blog anonyme ? Pour expliquer ce qui est dit à longueur de journée à la téloche et dans vos journaux que l'avortement est très bien, que les "intégristes" sont dangereux etc.

    Si vous êtes ici, ce n'est pas pour faire de l'apostolat, c'est pour jeter la perturbation. Totalement insensible à la raison, n'ayant aucune amitié, aucun amour, ne respectant pas les convenances, vous n'avez des idées que pour qu'elles viennent en aide à votre volonté de destruction et d'homicides. Vous êtes donc de mauvaise foi. Vous êtes un marxiste ou un libéral (c'est pareil quant à la morale de base) et vous mettez en pratique votre idélogie : l'intelligence est au service de la volonté, serait-elle perverse.

    N'ajoutez pas l'hypocrisie à vos misérables procédés "Si mes propos ont pu choquer, je m'en excuse, ce n'était pas mon intention. Sachez que, moi aussi, je suis parfois choqué par les vôtres." Non ? Sans blague ?

  • A Robert.
    Puisque vous n'avez pas compris ce que veut dire respect de l'Eglise et respect de la loi naturelle, je précise à votre intention, mais ce sera la dernière fois, que le droit à l'avortement n'est pas un "sujet de société" dont on puisse ici discuter. L'avortement est toujours un meurtre, il n'y a pas à discuter pour savoir si ou quand on peut approuver un meurtre.

  • A "Lapinos"...
    Eh bien je suis très heureux d'être enfermé dans la même contradiction (?) que le pape.
    Je suis désolé pour vous, mais vous êtes tenu d'accorder sur ce blog un crédit majeur au concept de loi naturelle tel que défini par l'Eglise catholique.

  • "subtilités juridique dépassées" pour vous le principe de l'égalité de tous les êtres humains est un "principe juridique dépassé".

    Ce n'est pas parce que vous ne comprenez pas que c'est "un principe juridique dépassé".

    @ Robert

    Votre argumentation est sophistique

    "Mais ce n'était pas vraiment le sujet, le sujet était "certains peuvent-ils oui ou non imposer leurs convictions à tous" : ainsi, la réponse est "oui"

    Il n'est pas question de conviction mais d'actes.

    Au point de vue des convictions, je vous fais observer que vous voulez imposer votre conviction qu'il ne faut imposer ses convictions. Ce qui fait que tout devient permis, homicide, battre les femmes, maltraiter les enfants, les couper en morceaux, leur arracher les yeux et enfin les tuer. Ne contestez pas sinon, je vous accuserai de vouloir imposer vos convictions...

  • adieu je vous censure

  • Tu ne tueras point n'est pas une loi surnaturelle. C'est très précisément un commandement de la loi naturelle: bien qu'il ait été "révélé" (par le Dieu unique, sans autre considération relgieuse, et celle-ci relève de la religion naturelle), le Décalogue est la charte de la loi naturelle (contrairement à la Loi de Moïse, il ne contient rien qui soit spécifique au peuple juif.)
    Benoît XVI critique la méthode historico-critique autant (et même plus) qu'il ne la défend. Plus exactement, il la remet à sa place.
    Bloy, Péguy et Claudel ne sont pas des théologiens et n'ont jamais prétendu l'être.
    Quant à la lucidité de Marx, on a vu les résultats en URSS et on continue de les voir en Chine.
    Je refuse de discuter plus avant avec vous sur de telles bases.

  • Lapinos, au lieu de scribouiller n'importe quoi sur de vastes sujets, vous feriez bien de choisir de plus modestes matières et d'étayer vos dires.

    Marx n'était pas matérialiste. C'est original comme pensée. Etre original n'est pas un signe d'intelligence. On a rarement raison tout seul. En tout cas, on n'a pas raison en affirmant gratuitement.

    Ce pauvre Thibon serait un théologien ? Et les autres (Bloy, Péguy et Claudel), il n'y a que vous qui le dites.

    Benoît XVI ne rend pas hommage à la "lucidité de Marx", il note que Marx (selon votre citation que l'on ne peut vérifier faute de référence) a eu un passage intéressant qui n'atteint pas la profondeur du sujet, mais donne une piste sans aller assez loin, sur UN sujet.

    Affirmer n'importe quoi du moment que c'est original ne vous rend pas intéressant et ne fait pas de vous un philosophe. On a rarement raison tout seul, vous vous êtes toujours tout seul et sans preuve, sans argument, vous affirmez.

  • J'ai laissé le dernier commentaire de "Lapinos" pour lui faire honte, et pour une particulière mise au point.
    Je ne sais pas qui il compte amuser en prétendant que Karl Marx n'était pas matérialiste (d'ailleurs comme chacun sait Napoléon n'a jamais existé), mais cela ne m'amuse pas du tout qu'on prétende que Gustave Thibon "n'avait même pas la foi". J'étais un ami de Gustave Thibon. J'exige que vous vous excusiez, ou que vous disparaissiez.

  • YD,
    J'ai lu avec intérêt le passage de Benoit XVI sur la loi naturelle. Si j'ai bien compris, il dit en substance qu'il existe un jeu de loi "inhérentes" à l'homme par la volonté divine, et que ces lois priment sur toute autre loi extérieure.

    Par contre il ne parle pas de son contenu. Il dit cependant qu'il est inscrit dans le coeur de l'homme. Sommes-nous supposé le connaître instinctivement? Pourriez-vous m'éclairer sur la question?

    [Le décalogue est le résumé de la loi naturelle. Je ne peux pas ici vous faire un traité de la loi naturelle. On peut commencer par l'explication du décalogue dans le Catéchisme de l'Eglise catholique. YD]

  • merci, j'irai voir.

Les commentaires sont fermés.