L’agence Zenit a publié une dépêche qui commence ainsi :
La « Liturgie catholique » est plus que jamais à la portée de tous grâce à un portail complet, passionnant et très pédagogique. Le titre est simple et clair, à l’adresse : www.liturgiecatholique.fr. Le site est édité par le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS) de la Conférence des évêques de France (CEF). Il a pour mission « d’assurer sur Internet la présence officielle de l’Eglise catholique de France en matière de liturgie et de pastorale sacramentelle », en vertu de la mission conférée au SNPLS par la commission épiscopale pour la Liturgie et la Pastorale sacramentelle, présidée par Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et membre de la congrégation romaine pour le Culte divin et la Discipline des sacrements. « Cette initiative de la commission épiscopale de liturgie voudrait comme l’Apôtre Paul en son temps, transmettre au plus grand nombre et avec les moyens d’aujourd’hui, le trésor de la liturgie de l’Eglise », écrit Mgr Le Gall au visiteur du site.
Or ce site est affligeant, pour rester poli et mesuré.
Le concile Vatican II a rappelé que la langue de la liturgie est le latin, et que les clercs doivent dire l’office divin en latin. On ne trouve absolument rien en latin ni sur le latin sur ce site. Sauf dans une interview de Mgr Le Gall à propos du motu proprio (et l’on sait, hélas, ce qu’il en pense)...
Le concile Vatican II a rappelé que le chant grégorien est le chant propre de l’Eglise latine. Il n’y a pas un mot sur le chant grégorien sur ce site, à moins d’aller chercher, dans l’article de Jean-Rodolphe Kars sur Olivier Messiaen, le paragraphe qui fait allusion au fait que pour Messiaen la seule musique liturgique était le grégorien et que son œuvre en est pétrie.
(Mgr Le Gall a été pendant des années père abbé de l’abbaye bénédictine de Kergonan, où l’on chante la messe en latin et en grégorien. Je dois dire que son attitude m’est proprement incompréhensible.)
Mais il y a beaucoup plus grave. L’article sur la messe ne dit absolument rien de ce qu’est la messe. Et l’article « pour aller plus loin » explique qu’à la messe on « fait mémoire ». On fait « l’expérience de rencontrer les autres, d’écouter et de répondre, de prendre le pain… » « Comme votre gâteau d’anniversaire rend présente et tangible la réalité spirituelle de vos amitiés (...) les symboles chrétiens rendent présent le Christ et son œuvre de salut. (...) En prenant part au partage du pain, vous devenez « complices » du Christ pour qui l’homme réussit sa vie quand il la donne… » « Le geste de la fraction du pain me rappelle notre vocation à faire en sorte que tous aient à manger. » « Que réveille en vous l’acte de tracer sur vous la croix avec et sans l’eau bénite, (...) de participer à la prière eucharistique, de manger le même pain que des inconnus… ? » « Le cœur du mémorial, de l’anamnèse, c’est l’annonce de la présence du Christ mort, ressuscité et qui a promis de venir. »
Il n’y a strictement rien sur le Sacrifice du Christ présent sur l’autel. Rien sur la présence du Christ dans le Sacrement (sauf si, arrivé jusque-là, on clique sur le mot « présence », qui renvoie à une note sur les diverses « présences » du Christ).
Ceux qui veulent « aller plus loin » dans la connaissance de ce qu’est la messe catholique apprennent donc qu’on y prend le pain, qu’on partage le pain avec des inconnus, et que le cœur de la messe, c’est « l’annonce » de la présence du Christ.
Il y a beaucoup de luthériens qui seraient scandalisés de lire de tels propos.
Et c’est sur le site officiel des évêques de France...
Là encore, on attendra désespérément qu’un évêque élève la voix...
Commentaires
Yves Daoudal,
Tout ceci est effectivement affligeant. Mais je n'en suis guère étonné. Heureusement qu'un jour, un Evêque s'est levé et a dit non. Et cet évêque a sauvé la messe.
Dans mon métier, je remarque que de plus en plus de séminaires sont à vendre à des marchands de biens. Le dernier en date est à Sainte Foy les Lyon, classé Monument Historique. Le promoteur de l'opération fait même sa pub en mentionnant le fait que Jean-Paul II y a passé quelques nuits quand il est venu en France. Dans ces ventes, les églises sont transformées en musée (dans le Nord).
Le renouveau de l'Eglise se fera grâce à la Tradition.
Joseph
D'accord avec Joseph. Et j'aimerais que les évêques et les prêtres prouvent que la tradition peut être présente dans le rite de Paul VI.
Quant à l'article, les propos sur le partage du pain sont à la limite de l'hérésie !
M. Daoudal,
Très bon commentaire. Vous touchez d'ailleurs là la racine des causes du malaise profond de l'Eglise en France. A la question : les dogmes de l'Eglise catholique doivent-ils changer pour s'adapter aux évolutions de la société, une grande partie du clergé a répondu : Oui. (et a entraîné ce qui restait des fidèles)
C'est ainsi que l'on peut voir surgir ce genre de site, avec la caution de la majeure partie des évêques. (pour un ancien père abbé, c'est effectivement un peu fort, vous avez raison)
C'est également ainsi qu'un certain nombre de dogmes ont été changés : diparition des sermons sur l'enfer, disparition du sacrement de pénitence, banalisation de l'eucharistie, etc.
Cela est très grave, car, naturellement, modifier les dogmes revient à les tuer : c'est d'ailleurs ce qui se passe actuellement.
Cela nous éclaire également dans l'opposition messe de rit Paul VI / messe de rit saint Pie V : globalement (on m'objectera des cas particuliers, mais ils restent justement particuliers), la messe de saint pie V est le refuge de ceux, clergé et fidèles, qui refusent ces changements, et restent attachés aux dogmes, tels qu'ils existent depuis des siècles, et la messe de rit Paul VI rassemblent ceux qui acceptent le changement des dogmes, pour leur confort.
Le sujet est très vaste, des livres entiers ont été écrits, aussi il serait vain d'aborder ce sujet en quelques lignes. Mais, en synthétisant, je dirais que les paroles de Jésus sont très claires, et que, même en manipulant au mieux les traductions des Evangiles, les dogmes sur la famille (..Seigneur, a-t-on le droit de répudier sa femme ? ..), sur l'enfer (...il y aura beaucoup d'appelés, mais peu seront élus..), sur le sacrement de pénitence, sur beaucoup d'autres choses ne peuvent être changés.
Un grand nombre de catholiques ne sont, en fait, plus catholiques, quoiqu'ils le pensent. c'est aussi un monde en grand déclin.
A contrario, le monde traditionnel, fidèle aux dogmes, est plutôt sur une pente ascendante, ce qui est un très bon signe.
Je reprends la conclusion de Joseph : Le renouveau de l'Eglise se fera grâce à la Tradition, nous pouvons d'ailleurs déjà le constater, et non en acceptant n'importe quoi, comme des mariages homos, des absolutions collectives, ou que sais-je encore.
Mais même la messe de Paul VI est l'objet de la persécution du clergé !
Je ne raconte pas tout, mais le schisme des progressistes épiscopaux est souvent évident.
Ce site de l'eglise de France (c"est volontairement que je ne mets pas de majuscule) ne fait que reprendre la doctrime protestante sur la 'cène".
Cela ne fait que confirmer ce que l'on sait de l'évolution de l'Eglise depuis 1967 ....
Merci Yves, Joseph, Ysengrin, Denis...Tout celà confirme ce que je disais sur la liturgie dans les commentaires de ces jours derniers !
L'église "concilaire" (ou plutôt les responsables et adepes de la catastrophe dans laquelle l'unique Eglise est engluée), à cause de la publication du Motu Proprio, ont allumé de toutes parts des contre feux.C'est ainsi qu'en la belle église de Muret ( mais maître autel détruit, tabernacle relégué dans une petite chapelle etc) j'ai pris des feuilles paroissiales "à suivre" sur la messe qui expliquent des choses étranges contraires à la Tradition mais les fidèles ignorants de ces réformes ne le comprennent pas.
(Muret, Haute-Garonne.°
Je vous recommande tous d'aller à la Messe à Solesmes, ou au Carmel à Alençon, ou à Candé sur beuvron, on encore à la Messe qui aura lieu le Mercredi 24 Octobre à 21h00 à Ste Jeanne d'Arc à Versailles.
Là, vous pourrez vous faire une idée juste de ce qu'est la forme ordinaire du rite romain et non enne allant à toutes les déviances honteuses qui ont lieu dans les paroisses le Dimanche.
Vous savez bien, Monsieur Boris, que la quasi unanimité des évêques refusent même la messe de Paul VI, surtout si elle est dite par des "intégristes".
L'ostracisme pour opinion non conformes est de notoriété publique dans les milieux ecclésiastiques.
Quelles sont ces "opinions non conformes" ? Je soupçonne l'opposition à l'avortement et à l'homosexualité.
Cela suppose une anthropologie hérétique, un militantisme anti-droits de l'homme, un relativisme moral agressif.
Cela n'est pas général, mais il faut bien se rendre compte que ces relativistes moraux ultra majoritaires, sont des complices objectifs des lefebvristes dont il sont bien contents de voir attirer les fidèles dans le schisme où ils sont. Je rejoins sur ce point l'analyse de l'abbé Laguérie.
Il y a complicité objective entre les lefebvristes schismatiques et les relativistes moraux, eux aussi en état de schisme virtuel.
@ Denis Merlin :
J'aime beaucoup votre dernière phrase.
Pour le reste, en tant que disciples de Jésus Christ, n'avons-nous pas le devoir de rechercher la Vérité jusque dans la forme Liturgique ?
Autrement dit à promouvoir la Messe telle que le Pape, Vicaire de NSJC, la célèbre et telle que Saint Concile demande qu'elle soit célébrée ?
Telle est ma position et celle de la Schola Saint Maur. Ainsi nous nous inscrivons en faux vis à vis de nombres d'Evêques en France.
Néanmoins, nous remarquons ceci : cela fait 2 ans que nous utilisons les termes "ordinaire" et "extraordinaire" et que nous refusons de reconnaître à la forme pré-conciliaire l'appellation "rite". Cela plusieurs années que nous "militons" pour le retour du latin et du grégorien dans la forme ordinaire du Rite Romain.
Or les textes de l'année 2007 nous donnent raison. L'Esprit nous inspire (et les livres du Card. Ratzinger).
Là est la vérité !
La forme extraordinaire est là pour rappeler ce qu'est la dignité et le hiératisme de la Messe.
Mais soyons clair : "ordinaire" veut dire dans l'ordre de la nature, dans l'ordre naturel des choses.
Cela ne retire rien à la validité de la forme extraordinaire.
Mais ayons tous le souci de vérité.
Cf. commentaire sur l'article de M. Daoudal répondant à cet article-ci où je cite le Missel Romain de 2002 et où on se rend compte du mensonge que représente l'affirmation que le Nouveau Missel nie le nation sacrificielle de la Messe.
Le problème, c'est que je connais au moins un cas où la messe de Paul VI (pourtant célébrée sans rigueur) a déplu à la hiérarchie. "Ils" l'ont supprimée. "Ils" ont ensuite refusé la même messe de Paul VI en français parce qu'elle devait être dite par des "intégristes". Plutôt pas de messe qu'une messe dite, même en français et selon le rite de Paul VI, par des "intégristes" pourtant en lien avec leur évêque et avec le pape.
La demande des fidèles est ignorée.
L'abus d'autorité et la prévarication sont malheureusement évidents, car je suis persuadé que la messe doit être rendue accessible au plus grand nombre et là la politique du clergé est inverse : faire en sorte de diminuer le nombre de messes et de fidèles assistants. Incroyable et pourtant vrai.
@ Denis Merlin :
Connaissez-vous la pratique de Mgr de Poitiers ?
Il interdit à ses prêtres de célébrer individuellement certains Dimanche et les obligent à concélébrer, privant par là même des milliers de fidèles de la Sainte Messe !
Rappel du Concile :
SC N°57
2. En outre, avec la permission de l'Ordinaire, à qui il appartient d'apprécier l'opportunité de la concélébration :
a) à la messe conventuelle et à la messe principale des églises, lorsque l'utilité des fidèles ne requiert pas que tous les prêtres présents célèbrent individuellement
Donc cet Archevêque s'oppose au Concile !
Voyez donc que ce n'est ni le Concile ni la forme Ordinaire qui sont hérétique ou que sais-je, mais ce que certaines personnes en font ou prétendent en faire.
Je trouve honteux de refuser à un prêtre de célébrer selon la forme ordinaire au prétexte que sa couleur ne nous revient pas !
Mais on voit bien une chose par derrière tout cela : en interdisant le respect des normes même dans la forme ordinaire, les prêtres et certains Evêques modifient la Lex orandi et donc la lex credendi.
Or cela est de leur fait et non de celui ni du Concile ni de la forme ordinaire de la Liturgie qui eux professent toujours les mêmes lex credendi et lex orandi (excusez-moi, mais le premier venu ne fait aucune différence entre Solesmes et le Barroux ou Fontgombault, d'autant que c'est la même congrégation).
[Non, l'abbaye du Barroux ne fait pas partie de la congrégation de Solesmes.
Petite question: si la messe de Paul VI bien célébrée ressemble comme deux gouttes d'eau à la messe de saint Pie V, pourquoi a-t-on fait une nouvelle messe? YD]
@ YD :
Pour la raison exposé dans son introduction par le Card. Ratzinger du livre "De l'Esprit de la Liturgie" : car telle une mosaïque cachée par des couches de peintures, elle a été redécouverte et cela a donné le mouvement Liturgique pré-conciliaire.
Ensuite parce que la Liturgie doit "vivre avec son temps". Attention je ne dis pas que la Liturgie doit être "moderne". Mais la forme extraordinaire avait pour vocation de lutter et d'enrayer l'hérésie protestante.
Or de nos jour il n'est plus temps de lutter contre le "sola scriptura" interprété individuellement, mais au contraire de mieux faire connaître la Foi (à l'inverse de la Foi du charbonnier) et de mieux faire participer (mais pas par activisme). Par exemple la fin des prières à voix basse permettant à tous d'entendre ce que dit le prêtre. Ainsi chacun se doit d'être attentif à ce qu'il dit et fait (notamment pour le Canon). Si on reste sur l'exemple du Canon, c'est bien toute l'assemblée qui offre par les mains et la direction du prêtre le sacrifice comme le rappel la prière "Orate fratres" qui précède le dialogue de la préface.
Il est plus facile pour le fidèle de se sentir concerner s'il entend la prière même s'il suit dans un missel pour avoir la traduction.
De plus, le fidèle est invité à suivre la traduction plutôt que des prières parallèles qui n'ont rien à voir avec ce qu'il entend.
Le Concile parle de restauration et de développement organique. Pas de la révolution à laquelle nous sommes soumis.
La volonté du Concile était de "ne pas changer de forme" : c'est pour cela que la forme ordinaire et la forme extraordinaire se ressemble autant.
J'espère que vous comprenez mieux qu'il y a bien plus de point commune entre les 2 formes du même Rite lorsque les 2 sont célébrées correctement qu'entre la forme ordinaire "normale" (selon les normes) et ce qui se fait en paroisse (c'est du Card. Ratzinger dans son discours pour les 10 ans de "Ecclesia Dei Adflicta").
[C'est à peu près la réponse que j'attendais. Mais vous montrez qu'il y a donc des différences bien visibles entre la messe de saint Pie V et celle de Paul VI. C'est ce que je voulais vous faire dire. YD]
J'ajoute : il y a plus de points communs entre les formes jusque dans les intentions et la Foi qu'il n'y a entre la forme ordinaire et ce qui ce fait en paroisse.
Cher Boris,
A mon sens, il faut bien placer en principe que la liturgie est libre. Jusqu'au missel de saint Pie V et avant l'invention de l'imprimerie la rédaction et l'édition des livres liturgiques étaient de la compétence des évêques qui jouissaient d'une liberté dans leur liturgie.
Mais l'édition du missel de saint Pie V pour l'église latine et romaine n'a pas obligé à l'utilisation de ce missel en dehors de l'église romaine et de ceux qui s'y rattachaient par devoir ou volontairement. C'est en vertu de son pouvoir sur l'église romaine que le pape l'a rendu obligatoire, pour la seule église romaine et les diocèses à elle rattachés, donc les orientaux et les églises de rites non romains gardaient leurs anciens missel, seulement contrôlés par Rome pour attester qu'il ne contenaient aucune erreur.
De ce principe il découle qu'un missel autorisé par le saint Siège ne peut plus être interdit, car l'interdiction serait une condamnation d'un missel exempt d'errreur morale ou relative à la foi. En vertu du principe de liberté, personne au monde ne peut plus les interdire.
C'est pourquoi le motus proprio avec la distinctin fallacieuse qu'il opère entre "rite ordinaire" et "rite extraordinaire" ne me semble pas obliger en conscience. Il opère obliquement la suppression du rite de saint Pie V. Il ne rappelle nullement la liberté et prétend fonder sa distinction sur l'acceptation "volontiers" par le peuple ce qui est une donnée historique très contestable.
Tous le reste, avec les encycliques de Pie XII et les innombrables textes écrits sur la question n'est que littérature, certes intéressante, mais n'obligeant nullement en conscience.
La Liturgie est libre mais ce n'est pas aux hommes de disposer comme ils l'entendent de cette liberté.
Du moins pas à l'Eglise enseignée.
Votre analyse par sur un point pour lequel je suis en désaccord avec vous : la rupture entre le Missel pré-conciliaire et le Missel post-conciliaire.
Ou plutôt le Rite Romain, puisque vous avez bien replacé l'histoire de l'utilisation du rite Romain comme rite quasiment unique en occident (reste les bénédictins, les chartreux, les Dominicains et le rite Ambrosien aux dernière nouvelles).
Le point que je vous discute est la rupture entre avant et après le Concile.
Cette rupture n'aurait jamais du avoir lieu et ainsi on ne devrait pas parler d'un Missel Romain "contre" un autre Missel Romain.
Le but du Concile est de faire une modification organique comme Clément VIII l'a fait 30 ans après la parution du premier Missel, comme ..., comme presque tous les papes jusqu'à St Pie X puis Pie XII qui réforma la semaine Sainte (ce ne fut pas une petite réforme celle-la) et Bx Jean XXIII qui modifia encore des oraisons. (n'oublions pas que moultes oraisons pour le sanctoral entre autres ont été modifiées au cours des siècles et je ne parle pas des ajouts).
Il faut donc se remettre dans une perspective de complète continuité entre avant et après le Concile.
D'ailleurs plusieurs normes en vigueur dans la forme ordinaire se trouvent dans des documents pré-conciliaires ou bien ont été ré-écrites à partir des documents pré-conciliaires (par exemple sur la musique Liturgique, sur la manière de tenir les mains, le catéchisme, ... les hymnes, la plupart des collectes et des pièces grégoriennes, ...)
Il y a certes des différences et l'introduction de certaines ce sont faites trop rapidement.
Les experts disent que la meilleure application actuelle est l'ordo de 1965.
Mais pour conclure sur la liberté de la Liturgie, au XVIe siècle il a fallu combattre l'hérésie protestante. Au XXe et XXIe siècle, il faut combattre l'hérésie moderne et relativiste (qui conduit à une forme protestante aussi).
On voit que SS. Benoît XVI utilise les mêmes méthodes : demande du respect strict des normes Liturgiques, retour à l'Ars Celebrandi et au Latin, ...
Avec ceci en plus : il demande à la suite des Evêques réunis en synode dans "Sacramentum Caritatis" l'enseignement de la mystagogie.
Ce qui est un plus par rapport au Concile de Trente il me semble.