Le parti communiste s’insurge contre le fait que dans son hommage à Guy Môquet Nicolas Sarkozy ait omis de signaler qu’il s’agissait d’un militant communiste, et que dans la circulaire sur la lecture de la lettre dans les écoles ne figure à aucun moment son appartenance aux Jeunesses communistes. « Tout cela est une révision de l’histoire », tempête le porte-parole du PC, un parti qui sait de quoi il parle. « L’hommage que rend traditionnellement le PC aux 27 fusillés de Châteaubriant – tous communistes – prend cette année un relief particulier », ajoute-t-il. C’est le 22 octobre à la station de métro Guy Môquet.
Les communistes veulent récupérer Guy Môquet ? Qu’on le leur rende !
Commentaires
grâce aux communistes français, alliés et collaborateurs d'Hitler en vertu du pacte germano-soviétique, les nazis ont terrassés la France.
Quoi de plus normal que de les mettre au Panthéon et de leur accorder la Légion d' Honneur?
Pour ceux qui l'ignoreraient, il a été organisé dès la "Libération" par les anglo américains, une féroce répression dirigée par les communistes avec l'approbation du général Degaulle qu'on a nommé "épuration".Par le nombre des exécutions et lourdes condamnations arbitraires, cette "Terreur" a dépassé celle de la Révolutio française et contriué à vider le pays (son armée, son administration, ses élites) de sa substance vive.Certes, il-y-eût des profiteurs de la guerre mais beaucoup d'autres fîrent leur devoir auprès du gouvernement de l'armistice, de façon sincère et patriotique.De cetet terrible période a découlé aussi une lente mais sûre déchristianisation et une grande lâcheté des générations à venir qui ont petit à petit vendu leur héritage sacré, se laissant envahir par une immigration de peuplement et succombant à l'hédonisme, au matérialisme et aux vices de toutes sortes.Tout ceci avec l'encouragement des appareils politiques communistes et dérivés.
Louis,
Très bien dit. Rappelons que les communistes, s'ils ne représentent quasiment plus rien électoralement, possèdent toujours un pouvoir important en France, via la fonction publique, les secteurs des transports (SNCF/RATP), de l'énergie (EDF) et de la santé (hôpitaux publics).
Comme par hasard, il s'agit des secteurs qui sont chroniquement déficitaires.
Depuis quand la fonction publique est-elle une entreprise qui doit faire des bénéfices? Et les Hôpitaux publics?
@ Robert
La fonction publique sur le modèle communiste de Thorez en 1945 est fondée sur l'absence de contrôle des recettes et des coûts, l'emploi à vie, et le financement du déficit par prélèvements sociaux et fiscaux croissant chaque année : bref un modèle soviétique.
Aucune société, aucun secteur social, aucune activité humaine ne peut fonctionner durablement selon de tels principes, sauf pour mener à la confiscation croissante des patrimoines privés et à la faillité de l'état : nous y sommes. La fonction publique n'est pas un archipel détaché du continent de la communauté nationale.
Excellente réponse.
Robert,
Par pitié, arrêtez de tenter de nous vendre vos vieilles lunes. Allez demander aux millions de morts, si ces malheureux pouvaient vous répondre, ce qu'ils pensent du communisme.
Et que "Robert" nous dise aussi pour quelle raison faut-il qu'il y ait en France, à population égale et services comparables, deux fois plus de fonctionnaires qu'en Allemagne.
Les Français sont-ils à ce point idiots qu'il faille deux fois plus de personnes pour les administrer ?
Je ne dis pas le contraire au sujet du nombre de fonctionnaires mais je remarque que ce sont toujours les mêmes poncifs qui reviennent, les morts du stalinisme, dictature soviétique,...rien à voir avec un résistant communiste, votre capacité à digresser pour retomber sur vos sempiternelles diatribes est assez phénoménale...
Même si le service publique ne doit pas être un gouffre à fric, par définition, il ne peut pas être déficitaire au même titre qu'une société...
"confiscation croissante des patrimoines privés" : alors que de plus en plus de richesse est détenue par de moins en moins de gens, ça me semble aussi un beau cliché qu'il faudra revoir....
Robert,
Vous êtes pris en flagrant délit de mensonge : contrairement à ce que vous affirmez, en France, tout du moins, les écarts de pauvreté tendent à s'amenuir depuis le début des années 1970 environ (étude du Credoc). Dire que de plus en plus de richesse est détenue par de moins en moins de gens est un vieux poncif de gauche.
Bien de gauche est également la capacité à ne pas s'émouvoir de dizaine de millions de morts. En revanche, on s'indigne encore d'un Malik Oussekine ! et là, gare à ceux qui oseraient ne pas s'en indigner.
Pour terminer, nous ne digressons pas : votre premier fil commençait à recenser les bonnes raisons d'être des déficits chroniques de la fonction publique (dialectique communiste), nous vous avons justement rappelés ce qu'il en était.
Donc, je récidive : arrêtez avec vos vieilles lunes ! Ne vous rendez-vous pas compte que votre place est au museum d'histoire naturelle, à côté des dinosaures ?
Mon pauvre Robert !
"les écarts de pauvreté" : qu'est-ce à dire?
J’ai eu beau chercher sur le site du Credoc, je n’ai rien trouvé qui confirme vos dire, mais j’ai vu exactement le contraire à de nombreux endroits. De plus, des « écarts de pauvreté » qui s’amenuisent, donc plus de redistribution n’est pas incompatible avec une élite de plus en plus riche et de moins en moins nombreuse si la classe moyenne tend à disparaître.
En outre, avec les récents cadeaux de Sarkozy, les choses ne vont pas s'arranger
"Bien de gauche est également la capacité à ne pas s'émouvoir de dizaine de millions de morts" :
De quel droit pensez-vous que cela ne m'émeut pas?
Et, une fois de plus, quel est le rapport?
Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que je suis de gauche?
Pensez-vous que seules les grenouilles de bénitier, de droite, aient la capacité de s'émouvoir?
Voilà bien un superbe exemple de la pensée binaire qui sévit massivement en ces lieux.
Ma place est à côté des dinosaure? Je n'ose imaginer la vôtre, à côté de l'amibe peut-être...
Robert,
naturellement, Guy Moquet n'est pas personnellement responsable des centaines de millions de mort du communisme. En revanche, il représente une idéologie qui, par nature, ne peut que causer le mal et la mort. L'Histoire le prouve. Par respect pour toutes ces victimes, il aurait été bon de ne pas lever le lièvre.
Quant à votre appartenance à la gauche, vous avez raison : rien ne dit que vous le soyez. Dire que les richesses sont concentrées dans de plus en plus de mains est une réthorique marxiste que le PS et , naturellement le PC, aime bien. N'oublionspas que ces deux parties font référence, respectivement implicitement et explicitement, à Marx. Cependant, une bonne partie de la droite (Chriaquienne et, désormais de plus en plus, sarkoziste) souscrit à cette approche marxiste du capitalisme. On trouve même des raisonnements semblables au FN, plus qu'à l'UMP sans doute. Par conséquent, vous pourriez être de droite et penser cela.
Pour répondre à cela, je dirais : il est possible que la richesse soit concentrée dans de moins en moins de mains. Mais cela est le résultat de pas assez de libéralisme et non pas trop. C'est par la concurrence et la liberté économique que tout le monde aura sa chance de réussir. C'est au contraire notre économie semi-communiste, à moitié administrée et planifiée, sur-judiciarisée et trop assistée, qui fait que la répartition des richesses n'est pas la meilleure.
Au niveau mondial, où le libre-échange domine, on constate au contraire une harmonisation des niveaux de richesse entre les pays. Les pays développés s'enrichissent certes, mais le tiers-mnde aussi ! et l'écart se comble !
Ceux qui s'opposent au libéralisme économique contribuent à laisser le statu-quo, c'est à dire à laisser perdurer les différences qui existent entre les hommes et entre les nations. Par exemple, la PAC empêche les pays sous-développés de nous vendre leurs produits agricoles. C'est bien pour nos agriculteurs. C'est moisn bien pour eux. Je crois qu'il faut trouver un juste milieu entre les deux extrêmes.
Merci de relativiser.
Cependant, vous parlez de l'écart entre pays, je parlais d'écart entre personnes dans un même pays.
Tout-à-fait d'accord sur votre passage sur Marx, et comme vous dites, même une partie la droite souscrit à son analyse, ce qui ne veut pas dire que l'on partage ses convictions.
Ce qui m'interppelle, par contre, c'est qu'on a l'impression qu'un ameçon a été jetté à l'eau et qu'un banc de poisson s'yn précipite et sort les propos habituels que l'on connait par coeur et qui resortiront dès le prochain article ayant de près ou de loin un rapport avec le communisme.
Je reste toutefois profondément choqué par la mise en valeur de Guy Moquet pour deux raisons :
- d’une part il s’agit d’un jeune homme emprisonné pour son engagement communiste à une époque où un tel engagement était explicitement anti-français. C’est donc un traître à la nation et condamné comme tel. Avoir été exécuté par les nazis ne rend pas cet acte plus noble.
- D’autre part, il est choquant de glorifier quelqu’un qui, à tort ou à raison, représente une idéologie mortifère. Toutes les organisations humaines ont un jour ou l’autre dérapé, y compris certains ministres de la Sainte Eglise catholique (je dis bien : « certains ministres », non pas l’Eglise elle-même). La différence avec le communisme est que ce dernier, pour exister et s’imposer, a un besoin vital de violence, d’iniquité et d’exterminations. Je suis d’accord pour condamner les crimes de Franco, de Pinochet ou de Mussolini. Il y en a eu. Tout ce que je demande, c’est que l’on condamne également ceux de Castro, Guevara, Mao, etc. Et lorsque le nazisme est, à juste titre, banni de toute référence politique, j’aimerais que le communisme le soit également. L’absence de crimes de masse sur notre sol rend l’équivalence difficile, mais elle devrait objectivement être reconnue par tous.
Quant aux écarts que je mentionnais, le raisonnement est identique selon que l’on parle de l’écart entre nations ou celui entre personnes au sein d’un même pays.
Robert,
L'étude n'est pas en ligne sur le site du credoc (c'est comme cela, mais je ne suis pas de ceux qui affirment des choses imaginaires, je vais tenter de la retrouver). Cette étude m'avait d'ailleurs marqué, car elle livrait sur ce sujet (écart de richesse dans la population en France) des conclusions justement à contre-courant de la pensée moyenne, que l'on retrouve même chez des personnes proche de la droite nationale.
Cela dit, bien évidemment (et j'ai beaucoup ri), ce n'est pas dans Le Monde, journal dont les collaborateurs "élisent" régulièrement Besancenot comme président lors des votes organisés avant chaque élection présidentielle, que vous trouverez ce genre d'information !
Je n'ai pas dit que les millions de morts ne vous émeuvent pas, j'ai dit qu'ils n'émeuvent pas la gauche (refus de Lionel Jospin, premier ministre, en 1999, d'accéder à la demande de députés de droite de créer un mémorial à la mémoire des victimes du communisme)
Vous n'êtes pas de gauche Robert ? peut-être un adepte du rigolo du Béarn ? Ni gauche, ni droite, la nouvelle voie Robert... Allons, lorsque l'on s'engage dans une nouvelle voie, Le Monde sous le bras, je dirai que c'est très mal parti...
Bien à vous tout de même
Je n'ai jamais dit le contraire, Mao, Franco, Pinochet, Castro, tous dans le même sac.
Cela dit, une simple évocation d'un garçon de 17 ans, communiste (mais on a tous été jeunes) et nous sommes partis pour entendre les sempiternelles diatribes sur les bouchers staliniens, ça ne fait pas très "sérieux"...
Ysengrin,
Je répondais à Jean-Claude dans mon post précédant, n'ayant pas vu le vôtre.
Je vous répondrai demain, devant partir.
Bien à vous également.
Robert,
qu'auriez-vous dit si ce Guy Moquet toujours âgé de 17 ans, avait été milicien ou SS ?
A l'époque, PCF = URSS = Staline.
Au moment même où Guy Moquet distribuait ses tracts, les soviétiques massacraient les prisonniers polonais à Katyn.
Robert,
Tous les documents que j'ai pu consulter vont dans le même sens : contrairement à ce que vous affirmiez
"alors que de plus en plus de richesse est détenue par de moins en moins de gens, ça me semble aussi un beau cliché qu'il faudra revoir"
les inégalités (écart entre les 10% de français les plus riches et les 10% les plus pauvres) se réduisent depuis quarante ans au moins.
Consultez le document suivant :
annales.org/ri/1999/ri02-99/grevoz05-12.pdf
Ysengin,
Tout d’abord, merci pour vos recherches.
Je dois vous avouer que je n’ai pas eu réellement le temps, ni le courage, de lire le document dans son ensemble, je vous crois donc sur parole.
Cependant, un autre élément me semble aller à l’encontre de la thèse de « la confiscation croissante des patrimoines privés et à la faillite de l'état » : depuis quelques années, on assiste à une privatisation croissante et même pratiquement achevée : télécoms, transports, énergie,… il y en a pour des sommes astronomiques. Cette tendance ne se limite d’ailleurs pas à la France.
Ce n’est pas forcément un mal, la gestion du secteur publique laissant souvent à désirer, on ne peut pas le nier. Néanmoins, le service public est par définition déficitaire, puisqu’il n’engrange pas de recettes, ou très peu, c’est pour cela entre autre que sont levés des impôts.
Quant à vos traditionnelles allusions au Monde en tant que bras armé du complot mondialiste, je vous ai déjà demandé si vous pensiez que seuls National Hebdo ou la Croix disaient la Vérité. Il est vrai que cela importe finalement peu, ce qui importe c’est le degré de non « politiquement correct ».
Enfin, en effet, je me sens plutôt des sympathies de gauche (je vois déjà d’ici les allusions du type « votre premier poster de Che Guevara »), même si c’est assez difficile depuis quelques temps, vu le grandguignolisme de la plupart de ses représentants, mais ce n’est pas mieux à droite, et les extrêmes m’ont toujours fait un peu peur.
Mais la question n’est pas là, je pourrais tout aussi bien être de droite et ne pas supporter les sempiternels raccourcis faciles dont sont abreuvés pratiquement tous les articles.
Par rapport au refus de Jospin dont vous parlez, il est à souligner, comme l’a dit Jean-Claude, qu’aucun crime de masse du communisme n’est à déplorer sur le sol français, on ne peut donc pas s’offusquer au même titre qu’on aurait pu le faire s’il s’agissait d’un monument aux victimes du nazisme, même si le communisme a fait encore plus de victimes.
Jean-Claude,
Si Guy Môquet, avait été SS, le débat n’existerait tout simplement pas.
Rien ne dit que ce gamin de 17 ans cautionnait ces massacres.
Comme je l’ai déjà écrit, ce qui m’insupporte, c’est que quel que soit le sujet, on a droit aux mêmes diatribes « à mort le communisme, seul le christianisme est la bonne voie… ». Autant j’aime le comique de répétition, autant ce sentiment de déjà lu m’exaspère.
Robert,
Je suis dans l'ensemble à peu près d'accord avec vous (pour une fois). Bon, je chipoterai tout de même sur l'absence de crime de masse du communisme en France : n'oublions pas l'épuration à partir de 1944, durant laquelle un certain nombre de meurtres collectifs (et individuels) furent commis, sous des prétextes le plus souvent fallacieux.
Robert,
bien sûr, le débat n'existerait pas s'il avait été SS. Je voulais répondre à votre argument qui utilisait son âge comme excuse ("on a tous été jeune" dites-vous). On est en général plus indulgent avec les communistes queles autres.
Quant à l'absence de crimes communistes en France, elle explique en partie pourquoi l'adhésion populaire à la condamnation du nazisme est plus aisée que celle du communisme. En revanche, nos élites et nos intellectuels doivent prendre du recul et mettre ovjectivement les deux sur le même plan.
Enfin, le communisme est intrinsèqement dangeureux. Si vous voulez vous en convaincre, lisez "La Grande Parade" de Revel.
Quant au christianisme, un chrétien qui ne juge pas qu'il est la bonne voie n'a aucune raison d'êter chrétien. Mais je conviens que cet argument ne puisse satisfaire quelqu'un qui se pose des questions et/ou qui ne crois pas.
Bonsoir Ysengrin et Jean-Claude,
Je suis ravi de constater que l'on se comprend un peu.
Je partage vos points de vue, il est vrai qu'on est plus indulgent avec les communistes que les autres, peut-être parce que derrière les monstruosités que l'on connait, il y a à la base, il me semble, un belle utopie, certes naïve et un peu ou carrément totalitaire (comme sans toute toutes les utopies).
L'idée de communisme est assez ancienne, il me semble d'ailleurs que les premières formes de communisme (dans le sens de mise en commun des biens et principalement de la nourriture) sont recensées dans le Bible. Ne parle-t-on pas de "communisme chrétien"?
Il est vrai que si l'idée est magnifique, la mise en pratique a bien dégénéré...
Par rapport à Revel, j'ai lu l'un de ses livres, sur l'anti-américanisme, et je l'ai trouvé d'assez mauvaise foi, ce n'est donc pas lui que je lirai sur les dangers du communisme, je vois ça d'ici...
Enfin, Jean-Claude, votre dernière remarque sur la bonne voie est très juste, mais ce qui m'ennuie, c'est que c'est devenu un leitmotiv, servi à toute les sauces, et qui ne conviennent pas toujours aux mets qu'elles garnissent.
Un bon week end
Vous avez tort : Revel fut pendant 20 ans le fer de lance de la réflexion anti-communiste et anti-marxiste, au point que ses détracteurs l'ont accusé de ne plus savoir que faire après la chute de l'URSS !
L'ouvrage que je cite est passionnant. Je vous le conseille vivement.
Que Revel soit le fer de lance de la réflexion anti-communiste et anti-marxiste, j'en suis convaincu.
Le livre dont le parlais a été écris après le 11/09/2001 et après aussi la vague d'anti-américanisme qui a suivi l'invasion de l'Iraq en 2003.
Je l'ai trouvé extrêmement manichéen et très (trop) engagé à droite. Son anti-anti-amércanicme s'était franchement mué en critique radicale de la mentalité française et européenne en général. Avec, entre autre, des positions très tranchées du genre "si les Africains sont dans une telle situation, c'est uniquement de leur faute", très discutable.
Mais c'est certain qu'un sujet comme le communisme déchainé forcément les passions.
Bref, ses détracteurs avaient tort, il a trouvé de quoi s'occuper!
Je trouve pour le moins étrange, cet hommage que l’on veut rendre à quelqu’un qui fut un allié objectif des Nazis, lesquels, d’ailleurs, ne lui en furent pas reconnaissants.
A tous, sauf à Robert:
Je pratique chaque jour dans ma vie professionnelle les relations avec les partenaires sociaux dits "durs". Ce que vous devez comprendre c'est que lorsque l'on est communiste, on est rompu à l'usage de la dialectique et de la dogmatique.
La dialectique bien maniée peut servir à convaincre. Mais dans tous les cas elle servira surtout à essayer de montrer que l'autre a tort. C'est une forme de combat dans lequel les arguments ne sont pas jugés selon leur véracité mais selon leur capacité à faire gagner leur émetteur. Schopenhauer a écrit sur la dialectique (dite "éristique") de délicieuses lignes (tout sur wikipedia). Morale de l'histoire: inutile de gaspiller vos efforts, cessons de convaincre Henri, nul n'y arrivera. La dialectique a ceci de beau qu'elle confère au dogme une place de choix sur l'échelle qui mène au fanatisme. Et là, point de raison.
Et si Henri s'en émeut, ce n'est pas bien grave, il ne représente plus ou quasiment plus personne d'autre que lui même et une philosophie fascisante qui fut l'alliée des nazis et dont la mémoire de misère et d'horreur restera j'espère gravée pour toujours dans la préface de la sagesse des nations.
1000 Excuses à Henri s'il existe - lisez Robert dans le message ci-dessus.
Pierre
Cher Dantan, comme vous avez raison ! Il est inutile de parler à celui qui ne veut pas entendre. Merci.
Rassurez-vous Pierre Dantan (ou faudrait-il lire d'en temps), les propos aussi manichéens et simplificateurs ne m'émeuvent plus depuis longtemps...
Et bien sûr, derrière, nous avons le zélateur habituel...
Je pense qu'il n'est pas inopportun de rappeler que l'Allemagne est devenue nazie par rejet du communisme. Ce n'est pas juste le dogmatisme ou le fanatisme qui mène vers ces ténèbres. Le sentiment d'être attaqué par des ennemis intérieurs et extérieurs insaisissables, le sentiment d'être d'assiégé, le sentiment d'être victime de tous y mènent. Ceux qui cultivent ces sentiments, les distillent à leur prochain, les propagent, sont responsables de la dérive de leur concitoyens vers le fanatisme. Le fanatisme ne vient pas de lui-même, comme par hasard.
Toute religion, toute idéologie est fertile, y compris la religion catholique. Elle le fut lors des croisades. Elle le fut encore lors de la seconde guerre mondiale.
Alors ne voir que le communisme comme source unique de fanatisme, c'est se voiler la face.
C'est donc assez honteux de s'appesantir sur le quelques exactions commise par une poignée de communistes revanchard à la libération, lorsque tant de leur concitoyens, dont tant de bons et honnêtes catholiques, avaient collaboré directement dans les atrocités, les assassinats et les déportations menées par l'occupant, quand ils n'en ont pas pris eux-même l'initiative.
ah, et Louis, comme tu fleures bon le pétainisme... le grand satan américain qui a persécuté tous ces gentils collabos pire qu'à la terreur. Pire qu'à l'occupation allemande aussi? Pire que la terreur de la milice? On va pleurer.