Communiqué de Marine Le Pen
Affaire Gautier-Sauvagnac : caisse noire et valises de billets
L’affaire Gautier-Sauvagnac met en lumière les pratiques nauséabondes du syndicalisme français et jette le discrédit sur le dialogue social :
-d’un côté un syndicat patronal qui, avec l’argent de cotisants, constitue des caisses noires, manipule des valises de billets et fait valser des millions d’argent liquide.
-de l’autre côté, des syndicats décrétés « représentatifs » qui ont vraisemblablement été destinataires de cet argent, sans même exclure l’hypothèse probable d’un enrichissement personnel de leaders syndicaux.
On comprend mieux aujourd’hui pourquoi, dans les années 90, les pouvoirs publics ont fait interdire les syndicats proches du Front national dont la détermination risquait de troubler ce petit jeu malsain.
Il est temps de remettre un peu d’ordre
Pour rendre son indispensable crédibilité au dialogue social, Marine Le Pen, vice présidente du Front national et député européen, demande que des investigations soient menées pour déterminer la destination exacte de cet argent et que la vérité soit rendue publique sur les éventuels enrichissements personnels de syndicalistes.
Elle souhaite également qu’une réglementation vienne encadrer rapidement un financement transparent des organisations syndicales.
Elle demande enfin que sautent les anachroniques conditions de présentation au premier tour des élections professionnelles et que soit enfin reconnue dans notre pays le principe de liberté syndicale.