La Commission consultative du secret de la défense nationale a rendu un avis favorable à la déclassification totale d’un document, et à la déclassification partielle de 7 autres documents concernant l’enquête judiciaire sur « les éventuelles conséquences sanitaires de la guerre du Golfe » (1990-91).
Des soldats français, comme de nombreux soldats américains, se disent atteints du « syndrome de la guerre du Golfe », ensemble de maladies qui se manifestent sous la forme de douleurs musculaires, de fatigue chronique, de pertes de mémoire ou de sommeil. Ce syndrome a été décrit de très nombreuses fois, mais il est catégoriquement nié par les autorités américaines, et l’est aussi jusqu’à présent par les autorités françaises.
La cause de cette censure est qu’on soupçonne les munitions à uranium appauvri d’être à l’origine de ces maladies, et que le dogme veut que ces munitions ne soient pas toxiques. Il y a un dossier énorme à ce sujet, qui fait l’objet d’un silence comparable à celui que connaissent les sceptiques du réchauffement climatique. Rappelons à cette occasion que le grand écologiste Al Gore avait été l’un des rares sénateurs démocrates à voter en faveur de la guerre du Golfe.