Le fils de Hrant Dink, le journaliste turc arménien assassiné en plein rue en janvier dernier, a été condamné à un an de prison avec sursis pour « dénigrement de l’identité nationale turque ». Il avait reproduit dans son journal (celui de son père) les propos suivants de Hrant Dink : « Bien sûr je dis que c’est un génocide. Parce que le résultat identifie ce que c’est et lui donne un nom. Vous pouvez voir qu’un peuple qui a vécu sur ces terres pendant 4.000 ans a disparu. »
On remarquera que si Hrant Dink lui-même a été plusieurs fois poursuivi pour le même motif, il n’avait été condamné qu’à six mois de prison avec sursis.
Mais cette escalade dans la répression et la négation de la vérité ne freine en rien les ardeurs de l’Union européenne à accueillir ce pays en son sein.