Dans l’affaire des squatters ivoiriens d’Aubervilliers, qui campent devant une école, le tribunal avait décidé de rendre son jugement le 3 septembre. La veille de la rentrée scolaire...
Le tribunal a jugé que ce campement provoquait un « trouble manifestement illicite » du fait de sa situation aux abords d’une école, avec le « risque de perturber la circulation des élèves et des parents », à quoi s’ajoute un risque sanitaire et de nuisances sonores.
On reste confondu devant une telle perspicacité. Mais l’on se demande si le tribunal n’aurait pas pu tirer ces conclusions un peu plus tôt.
Car, comme cela était inéluctable en raison de la date du jugement, la rentrée s’est donc faite ce matin au milieu du campement.
Et maintenant ? Eh bien le jugement devra être notifié à chacun des squatters avant qu’il puisse être fait appel à la force publique. Eventuellement.