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Scandit ad Æthera

Même pour ceux qui se sont résolus à ce qu’il n’y ait plus d’octave de l’Assomption, ce samedi ne peut être un samedi ordinaire. Il reste dans la lumière de la glorification de la Mère de Dieu.

Dans la Légende dorée, Jacques de Voragine cite une strophe d’un poète qu’il ne nomme pas et que personne, semble-t-il, n’a pu identifier. Tout le mystère y est contenu en quelques mots :

Scandit ad Æthera
Virgo puerpera,
Virgula Jesse.
Non sine corpore,
Sed sine tempore,
Tendit ad esse.

Elle monte au Ciel, la Vierge Mère, le rameau de Jessé, non pas sans son corps, mais en dehors du temps, elle se dirige vers Celui qui est.

(Saint Augustin, par exemple, souligne que l’éternité est "sine tempore", sans succession du temps, en dehors du temps auquel est soumise la créature. L’Assomption est « sine tempore », comme l’Immaculée Conception. Le corps "sine tempore" est celui de la résurrection. Le mot « esse » fait sans doute référence à saint Thomas d’Aquin, qui enseigne que Dieu est « ipsum esse subsistens », le seul être subsistant en lui-même, l’acte pur d’être : Je suis celui qui suis.)

Commentaires

  • Merci de ce très beau poème.

  • Sur le Protocole de Londres: Merci de votre courriel. Ma réponse a été refusée par la machine (un des destinataires...). Vous pouvez me joindre par téléphone au 01-48-05-78-58, (4, rue Chérubini, 75002 Paris). C'est à vous. Meilleurs sentiments. D.G.

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