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L’inflation des conseillers ministériels

Les services du Premier ministre ont publié hier un communiqué indiquant que l’effectif des cabinets ministériels est actuellement de 537 membres.

Cette indication a été communiquée après la diffusion de l’information selon laquelle Arno Klarsfeld allait devenir le 64e conseiller de François Fillon, et la mise au jour d’un rapport d’audit du Conseil d’Etat et de l’Inspection des Finances stigmatisant l’inflation des conseillers ministériels, dont le nombre a augmenté de 148% depuis 1958, passant notamment de 5,3 conseillers par ministre dans le gouvernement de Raymond Barre à plus de 20 dans le gouvernement Villepin. Cette inflation « ne signifie pas plus de politique mais plus de technique dans le traitement des dossiers », et in fine un « déficit de vision stratégique », souligne le rapport, estimant que « le travail de coordination connaît un emballement pathologique propre à la France ».

On est censé comprendre que 537 membres ce n’est pas beaucoup par rapport aux 652 du gouvernement Villepin.

Mais François Fillon avait fixé un plafond de 20 conseillers par ministère, et 4 par secrétariat d’Etat. Ce qui fait un maximum de 400 conseillers, et non 537.

On remarque que Jean-Louis Borloo, pour l’écologie et le développement durable, est entouré de pas moins de 35 conseillers.

On remarque surtout que le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, qui devrait donc avoir au maximum quatre conseillers, en a dix... Il en faut, du monde, pour mentir adéquatement aux Français sur l’Europe et obéir aux injonctions de Bruxelles...

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