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Sarkozy et le dimanche

Dans sa lettre de mission au ministre de l’Economie, Nicolas Sarkozy demande à Christine Lagarde de travailler sur « l’autorisation du travail le dimanche pour les salariés volontaires ».

Le motif est qu’il faut « libérer le travail ».

Il faut certes libérer le travail. Mais pendant les jours de travail. L’objectif d’un gouvernement respectueux des hommes, à défaut d’être respectueux de la religion, devrait être d’en libérer le dimanche.

Commentaires

  • Le problème c'est que les salariés "volontaires" vont casser les droits de leurs camarades ou collègues.

    Encore une violation des droits de l'homme dans le droit du travail, après le lundi de Pentecôte esclavagiste.

    Rappelons l'article 24 de la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948

    "Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques."

    Au nom d'un libéralisme sauvage, Sarkozy nous fait régresser de plus de deux-cent ans.

    Sarkozy, dont l'équilibre mental reste sujet à caution, est de plus en plus inquiétant au sujet des droits de l'homme, alors que Chirac s'y était déjà attaqué par le lundi de Pentecôte esclavagiste, la HALDE (discriminatoire et liberticide) etc., Sarkozy continue le "travail".

  • J'avais été très frappé lors de la campagne présidentielle par cet aspect du programme et ses justifications par les proches de NS.

    On est véritable dans un choix de société de consommation sans aucune autre valeur qu'économique. Avec le cynisme propre au sarkosysme : sacrifier les salariés qui vont travailler le dimanche dans les serivces, le commerce (donc pour un salaire proche du SMIC) pour que les français "d'en haut" puissent consommer quand bon leur semble. Je trouve qu'il y a un aspect sordide dans cette partie du programme, un nihimisme incroyable (le dimanche au centre commercial... Foule sentimentale et triste comme dirait Souchon dans sa chanson).

    Et puis, mi-colère, mi-despespoir. Les "bons" catholiques, familaux, qui ont des valeurs, qui parfois s'engagent en politique ("c'est important comprenez vous..." etc), tout en vulgarisant les "points non négociables" appelaient à voter NS qui les foulait allégrement aux pieds, laissant également passer cet aspect du programme... Je suis révolté car autant que la défense de la vie, le travail du dimanche et l'asservissement à la machine économique, relève d'un choix fondamental de société.

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