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Prodi et le traité

Dans une interview à La Croix , Romano Prodi a le mérite d’être clair et précis sur le traité qu’il veut voir imposé aux peuples d’Europe (un résumé du pire de la défunte Constitution européenne) :

«  La Constitution était indispensable au futur de l’Europe. Il faut à présent une nouvelle plate-forme avec des règles les plus avancées possibles. » Et de souligner qu’il restera « ferme sur certains points forts » : « la création d’un poste de ministre européen des Affaires étrangères, quel que soit le nom qu’on lui donne ; la diminution substantielle de l’unanimité et du droit de veto au conseil des ministres ; l’allongement de la présidence du Conseil européen ; la personnalité juridique ; le dépassement de la structure à trois piliers et la supériorité du droit communautaire ».

Ces « avancées » sont « indispensables », il ne fera « pas un pas en arrière » sur ces questions, et « Nicolas Sarkozy l’a bien compris ».

Romano Prodi ajoute qu’il « continue de soutenir le traité constitutionnel », et qu’au sommet des 21 et 22 juin, il sera « le défenseur des 18 pays qui l’ont ratifié ».

Cela aussi, on l’avait compris. On lui fera juste remarquer que ce ne sont pas 18 pays qui ont ratifié la Constitution européenne (qui n’existe plus, quoi qu’il en pense), mais 2 pays (l’Espagne et le Luxembourg) et 16 gouvernements qui se sont bien gardés de demander l’avis de leurs peuples.

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