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Boutih mauvais perdant

Parachuté par le PS en Charente, Malek Boutih, l’ancien président de SOS Racisme, s’est joliment crashé, arrivant loin derrière la candidate « dissidente » du PS, choisie et soutenue par nombre de socialistes locaux. La première raison de son échec, dit-il, est la faible mobilisation des socialistes... « La deuxième chose, c’est la responsabilité personnelle de François Hollande, qui était venu me chercher quand j’étais président de SOS Racisme, qui m’avait donné sa parole qu’il renouvellerait le PS, qu’il m’aiderait à être élu, et qui m’a envoyé au casse-pipe, comme on dit. »

Je suis Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme, secrétaire national du PS. Je dois donc être élu. N’importe où. Cela me revient de droit. Hollande me l’avait promis. Si je ne suis pas élu, c’est la faute du chef du PS...

Et peut-être un peu aussi à cause des électeurs, non ? Salauds d’électeurs. Au moins, à SOS Racisme, je n’avais pas ce problème-là...

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