Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les catholiques et le second tour

Le Salon Beige publie une intéressante réflexion (comme d’habitude) sur les catholiques face au second tour de la présidentielle.

Il me semble toutefois qu’il y manque un aspect, important, des choses. Je l’ai déjà dit avant le premier tour (en m’appuyant, quand même, sur Evangelium Vitae). Je le répète pour le second tour. S’il est bon de prendre en considération les « trois points non négociables » de Benoît XVI, c’est une grave erreur de perspective que d’en faire un absolu.

Pour qu’il y ait une politique qui fasse droit aux « trois points non négociables », il faut qu’il y ait une autorité politique. Autrement dit qu’il y ait un gouvernement souverain.

Je n’ai jamais été à proprement parler « maurrassien », mais on a là une illustration précise du « politique d’abord » de Maurras.

La particularité de ce second tour de la présidentielle est que, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, nous avons deux prétendants à la fonction suprême qui sont tous les deux, comme je l’ai montré par leurs réponses au questionnaire d’EuropaNova, partisans de la suppression de toute souveraineté nationale.

A partir de là, il me semble qu’il ne sert à rien de se demander lequel est le « moins pire ». Si l’un et l’autre entendent abdiquer la souveraineté nationale, au-delà même de ce qu’exigeait la Constitution européenne, en établissant sur tous les sujets la règle de la majorité dans l’Union européenne, c’est qu’il s’agit d’aligner la France sur l’idéologie dominante dans les institutions européennes, dont on sait à quel point elle est extrémiste dans le domaine de la culture de mort.

Quand on a deux candidats qui abdiquent d’avance leur autorité entre les mains de « l’Europe », je ne vois pas pour ou contre lequel on peut voter. La seule attitude qui ma paraît logique est, pour cette raison-là, qui me paraît primordiale, l’abstention.

Commentaires

  • Rêvons un peu : si l'Europe était pro-vie et pro-famille, je serai fana pour que la France abandonne sa souveraineté. Et nos deux candidats seraient contre l'UE.

    Ceci pour dire que l'européisme des deux finalistes ne fait que confirmer leur "anti-culture de mort" et que, finalement, tout se rapporte aux PNN.

  • Non , M.Daoudal : pas l ' abstention !
    Je me déplace , et je VOTE blanc ; j ' ai fait
    mon devoir , non ?

  • Eh bien pas tout à fait. Pour l'instant, ces questions éthiques sont encore un peu du ressort des gouvernements nationaux; donc plus nous avons, en Europe, de gouvernements conservateurs ou le moins délirants possibles, fussent-ils européistes, mieux l'Europe chrétienne se portera, mieux nos valeurs éthiques seront respectées.
    Ne pas voter contre Ségo, c'est permettre que des dizaines de milliers d'enfants se voient privés de père et de mère et se voient confrontés jour après jour à l'immoralité des comportements de leur duo "parental"...

Les commentaires sont fermés.