L’Académie pontificale pour la vie organise les 23 et 24 février un congrès sur le thème de « la conscience chrétienne en soutien du droit à la vie ».
On y traitera notamment de « la responsabilité personnelle et sociale dans le contexte de la défense de la vie humaine : problématique de la coopération au mal », « l'objection de conscience dans le cadre législatif des institutions européennes », « l'objection de conscience pour certaines catégories professionnelles (pharmaciens, juges, fonctionnaires, consultants) ».
L’objection de conscience a été plusieurs fois définie, par Jean-Paul II et par Benoît XVI, comme un devoir pour certains professionnels, au nom de la défense de la vie. Ce congrès a manifestement pour but d’en faire un thème de premier plan et de montrer que son champ d’application est plus vaste que l’on peut le croire. On attend avec intérêt les conclusions du débat sur « l'objection de conscience dans le cadre législatif des institutions européennes », par exemple. On attend aussi avec intérêt les réactions indignées des tenants de la culture de mort et de tous ceux qui rejettent une loi morale supérieure aux lois civiles.