Le quotidien britannique Independent publie un texte signé conjointement par Miguel Angel Moratinos et Jean Asselborn, ministres des Affaires étrangères d’Espagne et du Luxembourg. Ces deux pays ont proposé qu’une nouvelle réunion informelle sur l’avenir de la défunte Constitution européenne ait lieu le 27 février, ouverte, à la différence de la précédente, aux pays qui ne l’ont pas ratifiée. Dans leur texte, les deux ministres font l’apologie de ce texte, car il est nécessaire d’avoir des « outils » pour « agir efficacement », et « le traité constitutionnel est sans l’ombre d’un doute le meilleur outil dans notre musette : s’il n’existait pas déjà, il faudrait l’inventer ». Sans l’ombre d’un doute, on a là un bel exemple du mépris des peuples, et de la démocratie, dont peuvent faire preuve les membres de la nomenklatura européenne.