La viande ou le lait provenant d'animaux clonés peut être consommé sans danger et ne nécessite pas d'étiquetage spécial, a décidé l'autorité américaine de réglementation des médicaments et de l'alimentation, la FDA.
Il est significatif que la FDA, d’ordinaire si circonspecte, soit si prompte à se prononcer sur des aliments qui pour le moment, c’est le moins qu’on puisse dire, n’encombrent pas les circuits de distribution. C’est un encouragement non déguisé au clonage.
Or chacun sait que les animaux clonés sont la plupart du temps très déficients. Nombreux sont ceux qui meurent avant la naissance, et la plupart de ceux qui naissent meurent prématurément, en raison de malformations diverses, et simplement parce que leurs cellules vieillissent plus vite.
Hors considérations idéologiques, il est donc évident que de tels animaux ne doivent pas être mangés. Mais, précisément, c’est l’idéologie qui prime ici, au point de supprimer le sacro-saint principe de précaution qu’on nous impose par ailleurs. L’idéologie prométhéenne qui, ce n’est pas un hasard, nous donne un aperçu de sa puissance satanique (orgueil, mensonge, révolte de l'homme se faisant démiurge contre Dieu et la création) dans la semaine de Noël.