Jeanne Smits signale sur son blog que l’article 25 de la nouvelle Convention de l’ONU sur les droits des personnes handicapées engage les Etats Parties à empêcher « tout refus discriminatoire de fournir des soins ou services médicaux ou des aliments ou des liquides en raison d’un handicap ». Elle souligne que c’est une interdiction de ce qui fut infligé à Terri Schiavo. Cela pourrait bien aussi s’opposer à notre loi « sur la fin de vie », qui autorise à interrompre « tout traitement » : comme il était spécifié dans l’exposé des motifs, et c’est le langage actuel des médecins, l’alimentation artificielle fait partie des « traitements », et non des soins. Le malade peut lui aussi demander l’arrêt des « traitements » : c’est en quoi il s’agit d’une loi d’euthanasie, à peine camouflée.