Une subvention de 610.000 euros a été votée à l’unanimité par le conseil municipal de Strasbourg à la future grande mosquée de la ville (ce qui représente 10% du coût total).
A l’unanimité. Il ne s’est pas trouvé un seul conseiller pour contester que les impôts des Strasbourgeois servent à financer un centre d’endoctrinement islamique.
Il y a eu une polémique, cependant. Entre les sourds et les aveugles.
La subvention est assortie de « conditions ». Le maire UMP Fabienne Keller et le maire délégué Robert Grossmann les ont détaillées : absence de financement extra-européen, garantie d’une ouverture aux musulmans « de toutes sensibilités » (donc notamment à Al Qaïda), transparence de la gestion, prêches en langue française. Ces conditions s’inscrivent dans une « conception française et républicaine de l’islam, voire alsacienne ». La conception alsacienne de l’islam…
Mais cela a suscité un tollé de l’opposition. L’ancien maire PS Roland Ries (qui avait conclu l’accord initial) a fustigé une attitude « discriminante et humiliante », des conditions « inutiles et vexatoires » qui « multiplient les obstacles et visent à empêcher la réalisation de la mosquée »…
Or ces conditions n’en sont pas. Le financement d’Arabie saoudite sait très bien se faire français, et quand des prêches seront faits en arabe, on détruira la moquée ? Ou on poursuivra l’imam ? Mais quelle est la loi qui empêche de faire des discours en arabe ?
En fait, les socialistes veulent qu’il n’y ait aucun frein à l’islamisation. Et l’UMP n’en met aucun. La charia islamique aura donc très visiblement droit de cité à Strasbourg, grâce à un conseil municipal volontairement ignorant de ce qu’est l’islam.