« En ce jour-là les montagnes ruisselleront de douceur, et des collines couleront le lait et le miel, alléluia. Réjouis-toi, fille de Sion, éclate d’allégresse, fille de Jérusalem, alléluia. Voici que le Seigneur va venir, et tous ses saints avec lui, et il y aura en ce jour-là une grande lumière, alléluia. Vous tous qui avez soif, venez vers les eaux : cherchez le Seigneur, pendant qu’on peut le trouver, alléluia. Voici qu’il va venir, le grand Prophète, et c’est lui qui rénovera Jérusalem, alléluia. »
Telles sont, mises bout à bout, les antiennes du premier dimanche de l’Avent, qui seront inlassablement répétées pendant toute la première semaine de l’Avent. Pour que nous soyons dans la joie du Seigneur qui vient, à condition que nous allions vers lui, comme le soulignent les deux premiers mots de la première messe de l’Année liturgique, éclairés par la mélodie grégorienne : Ad te, vers toi, deux petits mots qui sont le programme de toute l’année, de toute la vie de celui qui veut se convertir.