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Tombes profanées : ce n’est pas « raciste »

Une quarantaine de tombes ont été profanées dimanche après-midi dans un cimetière de Marseille. Des stèles ont été renversées et de croix brisées. En condamnant ces profanations, Jean-Claude Gaudin a précisé qu’aucune revendication ni inscription xénophobe ou raciste n’avait été relevée. Ouf. Il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter. « Néanmoins, dit Gaudin, ces actes de vandalisme viennent entacher gravement la mémoire des défunts et le recueillement des familles ». On apprécie le « néanmoins ».

C’est un exemple parmi tant d’autres du mensonge « antiraciste ». Selon les lois dites antiracistes, le fait de casser des croix est bien évidemment un acte « raciste », puisque tout ce qui concerne la race, l’ethnie, la nationalité, la religion (et maintenant l’orientation sexuelle) entre dans cette catégorie. Mais en ce qui concerne la religion, cela ne fonctionne que lorsqu’il s’agit de tombes d’autres religions que la catholique…

En fait, il y a une raison à cela, qui est implicite dans notre législation, mais est explicite dans d’autres pays : ces lois ont pour objet de protéger les minorités. Les catholiques étant majoritaires, ils ne peuvent pas prétendre à la protection de la loi…

Comme c’est seulement implicite, il arrive que l’AGRIF, par exemple, gagne des procès. Mais la Cour de cassation, comme on vient de le voir dans une affaire de publicité blasphématoire, et comme l’AGRIF le constate également, est en train d’établir une jurisprudence qui écarte les catholiques du bénéfice de ces lois faites pour d‘autres.

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