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Le petit Cachan de Saint-Ouen

Quatre familles « sans logement » campent depuis jeudi soir devant la mairie de Saint-Ouen. A l’exception d’une femme qui a le statut de réfugiée politique, ces quatre familles étrangères sont en situation irrégulière. La préfecture, au lieu d’organiser leur rapatriement, leur a proposé un hébergement à Vaujours. C’est dans le même département, mais trop loin de Saint-Ouen, disent les familles, qui ont donc refusé. L’information est donnée par le DAL, bien sûr, qui cornaque l’opération, et réclame une « table ronde avec la mairie, la préfecture, le propriétaire de leur ancien immeuble et les représentants des familles ». En attendant que ces étrangers qui n’ont aucun titre à résider en France se voient offrir des logements à leur convenance, l’Etat s’est déjà engagé à examiner de nouveau leurs dossiers, et la mairie à demander que ces familles soient régularisées, selon les propos du maire, la communiste Jacqueline Rouillon.

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