Azouz Begag, ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances, « propose » d’attendre après les élections présidentielle et législatives pour parler des régularisations d’immigrés en situation irrégulière, parce que « c’est un sujet passionnel, crispant ». Il propose également de « laisser de côté » jusque-là la question de l’islam. Car ces deux thèmes « font peur aux gens ». On aimerait que M. Begag précise quels sont les thèmes dont on peut parler, si ceux qui sont les plus importants dans le domaine de la nation et de l’identité ne doivent pas être abordés. Qu’il nous dise aussi à quoi peut bien servir une élection présidentielle dans de telles conditions. Et à quoi peut servir la politique si l’on exclut de son champ d’action les questions qui font peur aux gens.