Jean-Marie Le Pen était samedi en Corse, à Calenzana. Il a exalté la Corse et sa « résistance farouche et instinctive à l’idéologie dominante » et son multiculturalisme, évoquant notamment les attentats anti-maghrébins dont les auteurs passent en ce moment en justice : « On a assimilé les plasticages de Clandestini Corsi à du racisme, là où il n’y avait qu’une réaction de désespoir, le désespoir de jeunes gens qui refusent de voir leur culture disparaître. » Une sanction trop lourde, a-t-il ajouté, permettrait à l’Etat de faire un exemple « pour culpabiliser le peuple corse, pour détruire en lui tout instinct de survie, pour lui faire accepter la société multiculturelle ». Le Front national « ne justifie pas les réactions de xénophobie », mais les jeunes de Clandestini Corsi « n’ont tué personne, que je sache ». « La justice doit donc dans cette affaire juger autant les jeunes que les manques, les carences et les échecs de la politique d’immigration suivie depuis 30 ans. » Par ailleurs, Jean-Marie Le Pen s’est prononcé pour le rétablissement de l’exonération des droits de succession et de la zone franche, qui ont été supprimés par diktat de l’Union européenne.