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Crise polonaise

L’accord de gouvernement entre les mouvements de droite en Pologne, rejetant les libéraux dans l’opposition, était aussi fragile que miraculeux, quand on connaît l’intransigeance de la Ligue des familles polonaises et le caractère explosif d’Andrzej Lepper, le chef de Samoobrona (deux mouvements auprès desquels le Front national est « centriste », comme dirait Le Pen). Quatre mois après la formation de ce gouvernement, le clash « attendu » s’est produit. A la suite de plusieurs vives polémiques entre Lepper et le gouvernement, et de son refus de voter le budget, le chef de Samoobrona a été limogé de ses fonctions de vice-Premier ministre et ministre de l’Agriculture. Aussitôt est revenu le débat récurrent sur des élections législatives anticipées. Mais la Ligue des familles polonaises reste dans la majorité, et quatre députés de Samoobrona ont décidé d’y rester également. Le gouvernement escompte que d’autres suivront leur exemple, et il pourrait allier à la majorité des députés indépendants, ainsi qu’éventuellement le Parti paysan.

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