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impôts

  • Décentralisation et socialisme

    Le conseil régional d’Ile-de-France a voté mercredi une hausse de 80 millions d’euros de la taxe sur les produits pétroliers (TIPP). Car à partir de 2007 les conseils régionaux peuvent désormais « moduler » la part de la TIPP qui leur revient. La plupart des autres régions (presque toutes à exécutif socialiste) ont voté ou vont voter cette modulation, et jusqu’au plafond autorisé, soit 1,77 centime d’euro par litre de sans plomb et 1,15 centime pour le gazole. Soit grosso modo un euro de plus par plein, ce qui n’est pas du tout négligeable, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire (en tout cas pour ceux qui doivent utiliser leur voiture de façon relativement intensive).

    C’est un exemple concret, d’une part de la malfaisance de la régionalisation telle qu’elle a été hypocritement conçue (les charges des régions soi-disant compensées par des dotations de l’Etat), d’autre part de la malfaisance de la gestion socialiste, qui ne connaît que les hausses d’impôts (par exemple de 23 % dans le budget 2006 du conseil régional d’Ile-de-France).

    Rappelons que les socialistes qualifiaient encore la TIPP de « racket sur les automobilistes », juste avant l’élection de François Mitterrand, et que la première mesure du gouvernement socialiste fut d’augmenter cet impôt, donc d’aggraver le racket. Aujourd’hui, ils ont régionalisé le racket…