Mais cela fait partie des constructions russes illégales que les Ukainiens devront démolir quand ils reprendront la Crimée...
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Mais cela fait partie des constructions russes illégales que les Ukainiens devront démolir quand ils reprendront la Crimée...
Commentaires
Quand bien même les Ukrainiens démoliraient tout ça, ce ne serait pas plus grave qu'un bulldozer en 1952 sur les décors kitsch d'un peplum tourné à Cinecitta.
Le "néo-grec", on ne peut pas faire pire dans le goût de chiottes.
Votre réservoir de conneries est inépuisable
Message à l’intention de Stav
Mon cher Michel,
Je ne vous en veux pas, parce que vous êtes un type brillant. Je ne sais plus comment s'appelle l'église de la banlieue moscovite dont notre hôte nous abreuve d'images tous les six mois en nous expliquant, au cas où nous serions russes, qu'elle est beaucoup plus proche de chez nous que la cathédrale de Monreale.
Je ne suis pas juge.... Mais là, on voit bien, avec trois images, que c'est du béton à la grecque. J'aime pas le béton et encore moins le béton à la grecque. C'est comme la moussaka dans laquelle vous remplacez l'aubergine par de la betterave et la viande d'agneau par du hachis de cafard.
L'ami Stav, c'est un peu embarrassant de vous le dire ainsi mais je crois que vous passer à côté, tellement à côté de ce qui est essentiel ici, un peu comme une météorite qui frôle la terre à plusieurs milliards d'années lumière, que connaissant mes modestes ressources, je ne vais pas tenter l'aventure de vous l'expliquer. J'espère que vous m'en ferez merci.
@michel
Aucun problème ni embarras pour moi. Les images que propose Daoudal ici m'ont permis de mieux comprendre mes réticences face aux photographies d'autres fac-similés.
Je n'ai pas beaucoup d'idées sur l'art mais je le place très haut. Il y a un texte magnifique de Martin Heidegger dans Chemins qui ne mènent nulle part sur L'Origine de l'oeuvre d'art. Il y parle de souliers de paysan peints par Van Gogh et j'ai le souvenir de sa conclusion : l'artiste est capable de produire un objet qui fait surgir le passé dans le présent. C'est-à-dire que l'objet (les souliers de paysan) est assez présent pour Van Gogh pour qu'il soit capable d'en faire un truc intemporel, mais d'une intemporalité qui est en quelque sorte déterminée par la connaissance plus ou moins consciente (mais extrèmement sensible et vive) qu'a l'artiste de son ancrage temporel.
Ce n'est qu'une théorie sur l'art, mais elle écarte le pastiche de son champ, sauf si le pastiche ironise sur son propre ancrage temporel. Et voilà pourquoi il n'y a pas beaucoup d'intérêt à refaire le Parthénon ou les mosaïques de Monreale sans ironie. On est sur une architecture d'Etat qui s'appuie sur une idéologie ("Nous les Russes sommes les nouveaux Grecs") encore plus infantile que celle qui pousse nos dirigeants corrompus à financer le Centre Pompidou, la Pyramide du Louvre ou les Colonnes de Buren. Eux au moins (nos dirigeants) ont l'argument de la modernité ou de la citation "ironique", même si tout "art" que finance l'Etat est par définition un art d'Etat, c'est-à-dire (sauf contexte très favorable avec vraie autonomie laissée aux artistes) que ce n'est pas de l'art...