Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un blasphème de la Fierté

Le lobby LGBT Outreach du Père James Martin publie un article sur « Le lien entre la Fierté et le Sacré-Cœur de Jésus ». (La Fierté – Pride - avec une capitale, c’est celle de remuer son pénis dans l’anus du voisin). L’article est de Robert Bordone, professeur de droit à Harvard pendant 20 ans, fondateur du Programme clinique de négociation et de médiation de Harvard, membre de « l’équipe ministérielle LGBTQIA » du Centre Pauliste de Boston. C’est une réponse à Martha-Ann Alito, femme du juge à la Cour suprême, qui disait vouloir faire flotter un drapeau en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus pendant le mois de juin pour protester contre l'immoralité sexuelle affichée par les LGBT qui arborent le drapeau de la « fierté » arc-en-ciel.

« En tant que catholique homosexuel, j'ai été particulièrement heurté par l'idée que le message du Sacré-Cœur de Jésus et le drapeau de la Fierté s'opposeraient d'une manière ou d'une autre. Au contraire, le message du Sacré-Cœur de Jésus et le drapeau de la Fierté me semblent très proches. (…) Au fond, le drapeau de la Fierté signale à tous que l'amour est l'amour. C'est un message d'inclusion et d'appartenance universelles, un message si essentiel à la mission de l'Église et à la communication de l'amour de Dieu pour tous les peuples. Ce message d'accueil et d'amour universels est exprimé par l'exhortation constante du pape François : "Todos, todos, todos !". (…) La dévotion au Sacré-Cœur est un rappel et une invitation à connaître et à ressentir l'amour de Dieu dans notre vie. Le drapeau de la Fierté est une version séculière de ce message, un signe physique qui espère nous rappeler et démontrer la profondeur et la légitimité d'un amour qui est pleinement inclusif et accueillant, qui vous embrasse et vous accepte pour qui vous êtes, quelle que soit la façon dont vous vous identifiez. »

Robert Bordone ne fait que reprendre ce que le P. James Martin (nommé par François consultant auprès du Secrétariat romain pour la communication et invité particulier du pape au synode sur la synodalité) écrivait en 2022 :

« Au fond, donc, ces deux commémorations ont à voir avec l'amour. Le Sacré-Cœur nous rappelle comment Jésus a aimé : pleinement, ouvertement, radicalement, jusqu'à sa mort. Dans les innombrables images du Sacré-Cœur, son propre cœur est toujours exposé : sanglant, vulnérable, proche de nous. La Fierté est aussi une question d'amour. Pas seulement l'amour que les personnes LGBTQ ont les unes pour les autres, mais l'amour que la société a pour elles, et l'amour que Dieu a pour elles. »

Commentaires

  • Vous n'avez encore rien vu....

Écrire un commentaire

Optionnel