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Ils parlent russe…

Le président du Parti populaire conservateur d’Estonie, Martin Helme, qui a l’un des sept sièges de députés estoniens au Parlement européen (et 17 députés au Parlement estonien), demande que les réfugiés ukrainiens soient expulsés, au motif… qu’ils parlent russe :

« Ils peuvent se dire ukrainiens, et la plupart d'entre eux viennent de la zone de guerre de l'est de l'Ukraine, mais ils parlent russe et une très grande partie d'entre eux répètent le narratif de Poutine. Le fait est que le gouvernement de Kaja Kallas a accompli davantage de russification en deux ans que Karl Vaino, Joseph Staline ou l'empereur Alexandre II n'ont pu le faire. »

C’est très vexant pour la Kallas, qui se targue d’être la dirigeante européenne la plus russophobe et doit grâce à cela remplacer le vieux Borrell.

Ce qui est typique de la folie actuelle est que les réfugiés ukrainiens russophones bénéficient de tous les avantages réservés aux réfugiés, tandis que les Estoniens russophones sont persécutés…

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Une patriote ukrainienne : « C’est normal de bombarder Kharkov, ces gens-là ne parlent pas un mot d’ukrainien. »

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Dans un séminaire économique à Odessa, un participant demande à l’orateur, qui s’exprime en russe, de bien vouloir parler en ukrainien : « Je ne comprends pas le langage moscovite ». L’orateur répond que c’est plus commode pour lui de parler en russe. Il est applaudi par la salle, on entend « Ne l’interrompez pas », « louez un interprète », « vous n’avez qu’à pas écouter », et le perturbateur est conduit dehors…

Commentaires

  • "Une patriote ukrainienne : « C’est normal de bombarder Kharkov, ces gens-là ne parlent pas un mot d’ukrainien. »"
    Je vous ai compris, Daoudal ! Vous parlez péniblement et écrivez bien pirement, mais vous avez peur pour la Breizh !

  • @Daoudal
    Excusez-moi, Daoudal, pour ce message alcoolisé dont je ne pense pas un mot !

  • L'Estonie fut convertie de force par les Danois, qui la vendirent en 1346 aux chevaliers teutoniques qui convoitaient les pays baltes. Ils furent alors réduits en esclavage. La Suède contrôla les Baltes en 1564, laissant toutefois la main-mise aux barons balte, cette aristocratie installée par les Teutoniques. La Suède céda plus tard les Baltes à la Russie en 1721 (Traité de Nystadt).
    L'Estonie vécut alors deux siècles dans la paix sous le régime tsariste. La langue vernaculaire était l'allemand, la religion était plutôt le luthérianisme ; néanmoins, la langue russe et l'Eglise orthodoxe étaient soutenus par le pouvoir tsariste ; les deux langues co-existaient. On était loin de l'obligation forcenée qu'impose le régime actuel en 'notre' UERRSSL.
    Elle fut convoitée par les allemands au cours de la première guerre mondiale ; ces derniers vaincus, virent l'Estonie proclamée indépendante. En 1945, Elle tombera sous le régime soviétique jusqu'à ce que la glassnost qui lui ouvre à nouveau l'indépendance en 1991. À cette date, 40 % des 1,480 millions d'estoniens sont russophones.

    Au fond, nonobstant le viol manifeste du droit fondamental à pouvoir habiter sa région, ce territoire, grand comme la Suisse, peut bien expulser les russophones. Ils vivront mieux en Russie. Que leurs 'responsables' les remplacent par nos 'chances', selon le modèle actuellement proposé par le 'grand frère' suédois et le 'cousin' germanique. Pour sûr, les estoniens jugeront très vite ce qu'ils auront gagné à se rendre au bloc euro-otano-atlantiste prônant l'hégémonie des puissances d'argent sous idéologie talmudo-sioniste teintée de protestantisme évangélique : les hérauts du messianisme terrestres niant le messianisme divin !

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