Francesca Albanese, rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation dans les territoires palestiniens occupés a publié un rapport intitulé « Anatomie d’un génocide ». Ce rapport n’oublie pas de rappeler que le « nettoyage ethnique massif de la population non juive de Palestine » a commencé en 1947-49.
En voici le résumé officiel.
Après cinq mois d'opérations militaires, Israël a détruit Gaza. Plus de 30.000 Palestiniens ont été tués, dont plus de 13 000 enfants. Plus de 12.000 sont présumés morts et 71.000 blessés, dont beaucoup ont subi des mutilations qui ont changé leur vie. Soixante-dix pour cent des zones résidentielles ont été détruites. Quatre-vingt pour cent de la population a été déplacée de force. Des milliers de familles ont perdu des êtres chers ou ont été anéanties. Beaucoup n'ont pas pu enterrer et pleurer leurs proches, contraints de laisser leurs corps en décomposition dans les maisons, dans la rue ou sous les décombres. Des milliers de personnes ont été détenues et systématiquement soumises à des traitements inhumains et dégradants. Le traumatisme collectif incalculable sera ressenti par les générations à venir.
En analysant les schémas de violence et les politiques d'Israël dans son assaut sur Gaza, ce rapport conclut qu'il existe des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant qu'Israël a commis un génocide est atteint. L'une des principales conclusions est que les dirigeants et les soldats israéliens ont intentionnellement déformé les principes du jus in bello, subvertissant leurs fonctions protectrices, dans le but de légitimer la violence génocidaire à l'encontre du peuple palestinien.
Rappel : un article de "Reconquête" n° 182, décembre 2001
Commentaires
Le commencement de cette volonté mise en acte de chasser ou exterminer la population palestinienne remonte aux années 20.
Des achats illégaux de terres, des populations chassées ou terrorisées pour qu'elle fuient de chez elle, cela a été possible grâce aux financiers du mouvement sioniste puis des organisations militaires sionistes avec la faiblesse voire la complaisance des autorités sur place.
Des centaines de villages ont été vidés de leur populations, des terres spoliées pour y installer des colons, le terrorisme comme moyen pratique de faire partir ou éliminer des palestiniens, tout cela a été mis en oeuvre par des mouvements qui ont fondés ensuite l'armée israélienne et le parti Likoud.
Les terroristes en Palestine et en terre sainte occupée, ce sont d'abord et surtout les sionistes. Et ils n'étaient pas menacés dans leur existence, abandonnés du monde entier, pour justifier ces méthodes terroristes.
Sans la complaisance ou la lâcheté des occidentaux, la sidération grâce au joker "holocauste", réaugmenté par la narration israélienne sur l'attaque du 7 octobre, l'état occupant serait montré tel qu'il est, un envahisseur illégitime de la terre sainte qui réécrit l'histoire antique, l'histoire contemporaine, réinvente la réalité chaque jour pour nier ses victimes et se présenter en victime.
Les pires contempteurs du sionisme sont en Israël et juifs. Il faut lire les auteurs israéliens qui disent tout ce qu'il y a à savoir sur cette idéologie racialiste à prétention religieuse, Sion est un terme biblique comme Juif ou Israêl, mis en oeuvre par des athées puis suivie par des religieux talmudiques qui ont chassé Dieu de l'écriture sainte juive pour y mettre à la place un "peuple juif" qui n'existe pas.
Tout à fait, Robert !
J'aimerais insister une fois encore sur la POSITION VISIONNAIRE DU PAPE Pie X à propos de la volonté sioniste de s'approprier un État en Palestine lors d'une audience privée que le saint pape eût avec Théodore Herzl, le 25 janvier 1904 : NON POSSUMUS. (*)
Benoît XV réitéra la position prise par Pie X en 1917.
Bien évidemment, le Vatican (dont la position de refus net sur les vues des juifs sionistes quant à la Palestine était connue) ne fut pas admis à la Conférence de la paix à Versailles en 1919 ; cette conférence devait marquer une avancée significative de la position sioniste intrigante. (Déclaration signée par Arthur Balfour du 2 novembre 1917, en fait, rédigée par Alfred Milner - Pierre Hillard a bien détaillé ce point)
Par cette courte lettre, le Royaume-Uni se déclarait absolument favorable à l'établissement en Palestine d'un projet national, présenté comme 'a national home for the Jewish people' .
Après avoir intrigué à Berlin avec le pouvoir nazi, le piuvoir firt des années'30 (accords de la Haavara-transfert, qui eurent cours de 1933 à 1939) , puis à Londres à la suite de la défaite des nazis en mai 1945 (1) , les sionistes arrivèrent à leur fin après le vote du plan de partage de la Palestine, le 29 novembre 1947. (Proclamation du 14 mai 1948 à l’Assemblée générale de l'ONU.
(1) : malgré les déportations dans les camps d'extermination des juifs communs, il y eut des contacts quotidiens nazis-sionistes jusqu'à l'extrême fin de la guerre ; ne pas le passer sous silence ! Il faut savoir que le grand-père de Netanyahu fut un pro-hitlérien et que lui-même ne cache pas sa reconnaissance admirative au dirigeant du IIIème Reich !
(*) EXTRAIT DE L'ENTREVUE AVEC PIE X :
« Nous ne pouvons pas soutenir ce mouvement. Nous ne pourrons pas empêcher les juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir cela. Même si elle n’a pas toujours été sainte, la terre de Jérusalem a été sanctifiée par la vie de Jésus-Christ. En tant que chef de l’Eglise, je ne peux vous dire autre chose. Les juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif. »
(...)
"Non possumus ! Deux cas peuvent se présenter. Ou bien les juifs restent fidèles à leur croyance et continuent d’attendre le Messie, qui pour nous est déjà venu. Dans ce cas, ils nient la divinité de Jésus, et nous ne pouvons rien faire pour eux. Ou bien ils vont là-bas sans aucune religion, et dans ce cas-là nous pouvons encore moins les soutenir. La religion juive a été la base de la nôtre, mais elle a été remplacée par la doctrine du Christ, et dès lors nous ne pouvons plus reconnaître son existence. Les juifs, qui auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus-Christ, ne l’ont pas fait jusqu’à ce jour. »
- (...) nous avons des rapports de courtoisie et de charité. Nous ne refusons aux juifs ni l’une ni l’autre. Du reste, nous prions pour eux, afin que leur esprit s’éclaire."
Cité par Theodore Herzl – Journal 1895-1904. Le fondateur du sionisme parle.
Plus complet :
https://catholiquedefrance.fr/saint-pie-x-sionisme-juifs-nont-pas-reconnu-notre-seigneur-cest-pourquoi-reconnaitre-peuple-juif/