Dans le dernier paquet de soutien du Canada à l’Ukraine, il y a 4 millions de dollars pour des « activités de déminage tenant compte des sexospécificités pour un avenir durable en Ukraine »
« sexospécificités » traduit officiellement « gender inclusive ». Il s’agit de « gender inclusive demining » : le déminage non sexiste. Tenir compte des sexospécificités veut dire qu’il faut privilégier les femmes et les personnes qui se définissent comme femmes pour le travail de déminage.
« Les activités du projet comprennent : la réalisation d’enquêtes non techniques dans les communautés ciblées et le déminage manuel de celles-ci par la suite ; le renforcement des capacités des principaux acteurs nationaux ; la création d’un groupe de travail sur l’égalité des sexes et la diversité afin de promouvoir une action antimines transformatrice en matière de genre en Ukraine. »
« Promouvoir une action antimines transformatrice en matière de genre », selon la traduction officielle. En anglais : « promote gender-transformative mine action ». Une action anti-mine comme approche transformatrice de genre…
(Définition : « Une approche transformatrice de genre (ATG) est une approche qui s'efforce activement de transformer les normes de genre nuisibles dans le but de parvenir à une justice de genre pour tous. »)
Et encore le texte final, qu’on trouve aujourd’hui sur le site du gouvernement canadien, a été expurgé. Dans sa première version il soulignait qu’il s’agissait de « privilégier » les femmes et assimilées :
Thus, it follows that a special right to an advantage in planning mine clearance and similar anti-explosive activities is guaranteed to women and other female persons. The authorities and authorized bodies must provide conditions for these persons to be the first to start appropriate work in particularly dangerous places.
Il s'ensuit qu'un droit spécial à un avantage dans la planification du déminage et d'activités anti-explosives similaires est garanti aux femmes et aux autres personnes de genre féminin. Les autorités et les organismes autorisés doivent créer les conditions permettant à ces personnes d'être les premières à entamer les travaux appropriés dans les endroits particulièrement dangereux.
Commentaires
Je doute que les féministes et les trans apprécient à sa juste valeur ce combat et s'engagent en masse pour combattre l'hydre russe.
Le régime soviétique avait le premier imposé une conception égalitaire de la société. En 1920, je crois, des usines à avorter étaient ouvertes, sous un ministère d'une femme bolchevique, et Lénine disait, de mémoire et appproxivement, une femme qui accepte de tuer son enfant ne pourra faire preuve de plus grand sacrifice pour la révolution.
Les femmes ont donc vu sous le régime soviétique leur accession à l'égalité, dans les travaux pénibles, leurs enfants, quand elles en avaient, pris en mains par l'état et les mouvements de jeunesse, apprendre à dénoncer leurs parents. Dans l'ivresse révolutionnaire, la promiscuité n'était pas proscrite entre jeunes garçons et filles, mais devant l'explosion des MST et des grossesses, il a été mis fin à ce laxisme.
Rien de nouveau sous le soleil noir du progressisme, pour au bout réduire la femme à un objet de consommation, comme l'homme.
Certaines peuplades mettaient femmes, enfants, bétail en première ligne pour épuiser les munitions de l'adversaire ou espérer que les civilisés en face seraient assez galants pour ne pas tirer.
Et les vaillants défenseurs de la liberté utilisaient des prisonniers pour déminage à la baïonnette.
Quand même, cela sent le canular d'un employé de ministère canadien.