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Mercredi de la deuxième semaine de carême

La station romaine est en la basilique Sainte Cécile.

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Cécile, qui parée de bracelets d’or et de gemmes byzantines resplendit sur la mosaïque absidale de Paschal Ier, évoque le souvenir d’Esther demandant au roi persan le salut de sa propre nation. La prière de Mardochée, rapportée dans la lecture de ce jour (Esth., XIII, 8-17), décrit au vif les préoccupations des Romains du VIIe siècle, quand la ville éternelle fut assiégée plusieurs fois, en sorte que, les cimetières des martyrs ayant été abandonnés au saccage des Lombards, et les basiliques suburbaines ayant été délaissées, il semblait que la douleur et les larmes étouffaient dans la gorge les joyeux chants psalmodiques qui, en d’autres temps, avaient réjoui la liturgie. On trouvait son compte à répéter la prière de Mardochée : « Ne fermez pas la bouche de ceux qui vous chantent un hymne de louange » ; ces paroles éclairent aussi la position de Cécile — la céleste patronne du chant sacré — quand, au son des cithares, durant le banquet nuptial, elle chantait intérieurement au Seigneur : « Gardez mon cœur sans tache, afin que je ne sois pas outragée. »

Bienheureux cardinal Schuster.

La mosaïque commandée par Pascal Ier (817-825) montre à la droite du Christ saint Paul puis sainte Cécile qui pose son bras sur l’épaule du pape (lequel a une « auréole » carrée montrant que la mosaïque est réalisée de son vivant). Sainte Cécile est couronnée pour montrer qu’elle est la patronne de l’église. (A la gauche du Christ il y a saint Pierre, puis saint Valérien, l’époux de Cécile, et sainte Agathe.)

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