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Etats-Unis en perdition

Le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a distribué au personnel de son ministère une note officielle pour leur rappeler que l’identité de genre d’une personne « peut ou non correspondre à son sexe assigné à la naissance », et donc que parler du genre de quelqu’un ou à quelqu’un ne doit pas être simplement fondé sur son apparence ni même sur son prénom. Car c’est « un message blessant ».

Il faut donc utiliser les mots et pronoms « corrects », et être très attentif, car l’identité de genre d’une personne peut changer radicalement et il faut être prêt à changer de pronom. Si ce n’est ni elle ni lui c’est they/them/their ou ze/hir/hirs, ze/zir/zirs. (Exemple : « Puisque ze est un écrivain ze a écrit le livre hirmême. Ces idées sont hirs. J’aime aussi bien hir que hir idées. » Mais on peut dire aussi : « Ces idées sont zirs. J’aime aussi bien zir que zir idées. » Je ne sais pas si ces exemples sont dans le mémo de Blinken, mais ils sont dans les documents de base sur les pronoms non genrés.)

Il faut absolument éviter « les hommes et les femmes », « mesdames et messieurs », garçon, mère/père, fils, fille, mari/femme. Ces mots sont « offensants » et doivent être remplacés par des mots neutres : tout le monde, les gens, vous tous, parent, enfant, conjoint, partenaire.

Le mémo a fait parler de lui parce qu’il émane de l’un des principaux personnages du gouvernement américain, qu’on pense occupé à autre chose, surtout ces temps-ci. Mais une recherche basique sur internet montre que de tels documents existent déjà un peu partout. Le premier que j’ai trouvé est celui du ministère de la Santé du Dakota du Nord…

Il faut se souvenir qu’aux Etats-Unis il est obligatoire que sur les cartons des conférenciers soit indiqué le genre et le pronom qu’ils s’attribuent. Il y a aussi le port de badge qui permet de s’adresser « correctement » à la personne. Et il y en a qui changent de genre si souvent qu’elles portent un badge « Fluid : please ask » : mon genre est variable, veuillez demander.

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Commentaires

  • Il est évident que l'Occident décadent arrive au bout de sa folie...

    Vive la Sainte Russie et vive Poutine !
    Y en a plus que marre de subir ces insanités...
    J'espère que Poutine nous délivrera des cinglés qui nous gouvernent !!!!!!!!

  • Oléandre,
    Je pense que vous rêvez une patrie et une chrétienté de substitution qui n'existe pas.
    La Russie n'est pas sainte ni l'avenir du monde chrétien. Et ce n'est pas parce que l'occident est devenu si dégénéré qu'il faut faire des comparaisons qui n'ont pas de pertinence.

  • Sinon, c'est la Russie qui menace le genre humain!
    Sans idéaliser l'ancienne union soviétique, ni même choisir de camp dans le conflit en Ukraine, le totalitarisme woke a remplacé le régime communiste et l'UERSS ne laisse pas sa part.

  • Comment faire si l'individu change de pronom d'une heure à l'autre ? Comment faire pour respecter la parité dans les élections ?

  • Un rendez-vous psychiatrique avec internement d'office, à l'ancienne?
    Une retraite spirituelle digne de ce nom?

  • Un coup de pied au derrière toutes les heures.

  • On nous a déjà interdit de dire "Mademoiselle" et ma fille de 19 ans reçoit des courriers qui l'appellent Madame. Je donne du "Mademoiselle" à mes élèves de troisième, par amour du français.

  • Ah! bravo. Moi aussi. A la poste, à la boulangerie, au marché; et bien sonore en plus ! Avec un grand sourire, oeuf corses !

  • Il y a un endroit célèbre chez Proust où ces cons de Verdurin s'excusent auprès de Charlus, qui n'est "que" baron, de l'avoir placé à leur gauche et Cambremer, qui est marquis, à leur droite :
    "Permettez, répondit M. de Charlus avec un air de hauteur, à Monsieur Verdurin étonné, je suis aussi duc de Brabant, damoiseau de Montargis, prince d'Oléron, de Carency, de Viareggio et des Dunes. D'ailleurs cela ne fait absolument rien. Ne vous tourmentez pas », ajouta-t-il en reprenant son fin sourire, qui s'épanouit sur ces derniers mots : « J'ai tout de suite vu que vous n'aviez pas l'habitude. »"
    Damoiseau de Montargis, ça en jette, hein ?

  • Damoiseau de Montargis, c'est génial. Mieux que giton de Matignon, mignon de la Grosse ou jaquette flottante du Palais. Dans une autre vie, je travaillais avec une vielle dame par ailleurs sympathique qui fut l'une des maîtresses du fondateur FM d'un labo français peu réputé pour son éthique médicale. Cette personne qui ressemblait à Bianca Castafiore et portait avec affeterie une mouche sur la joue, persisterait à se faire appeler Mademoiselle. Dans tout ce bordel baroque, ça avait de la gueule

  • Mademoiselle a été aboli ? Je l'utilise toujours, et dorénavant encore plus. A 70 ans, je trouve cela flatteur.
    Il y a 30 ans, sur une copie, j'avais utilisé le nom du professeur, précédé de Madame. Ce n'était pas de la provocation mais une simple formule de politesse. Note du prof me disant, méchamment, que j'aurais dû utiliser "Ms". qui n'est ni Mrs. ni Miss. "Ms" est courant maintenant. Pour ceux qui sont dans le vent - à peu près tout le monde.
    Les Français ont encore 30 ans de retard. Tant mieux.

  • Votre prof était sous l'emprise du débile et fanatique féminisme anglo-saxon résumé par cette citation:
    " « Choisissez miss et vous serez condamnée à l’immaturité des enfants. Choisissez Mrs et vous serez condamnée à être la propriété d’un homme. Choisissez Ms, et vous deviendrez pour toujours une femme adulte, en charge de sa propre vie » Eve Kay, The Guardian, 2007. (fin de citation)
    Quand on sait que le New York Times imposa le "Ms" dès 1986, on sait où ils veulent en venir. Et si les Français tombent dans le piège et rattrapent leur "retard", c'est lamentable. Mais avec les larbins de Mc Kinsey qui nous gouvernent tout va très vite.

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