Amen, dico vobis : quod uni ex mínimis meis fecístis, mihi fecístis : veníte, benedícti Patris mei, possidéte parátum vobis regnum ab inítio sǽculi.
En vérité, je vous le dis : ce que vous avez fait au moindre d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Venez les bénis de mon Père ; possédez le royaume qui vous a été préparé dès l’origine du monde.
L’antienne de communion de la messe de ce jour reprend deux phrases de l’évangile : d’abord la conclusion du discours sur les bons, ceux qui sont « à droite », suivie de la première phrase de ce discours, qui est leur sort d’emblée annoncé par Jésus.
Cette antienne, qui ignore les méchants (ils ne peuvent pas communier) est très douce, et encore adoucie par ses si bémol insistants. On remarque la montée de « venite benedicti Patris », qui culmine sur « Patris », seule fois où la mélodie atteint le ré. Car le Royaume qui nous est préparé est la vie avec le Père, dans le Fils, par le Saint-Esprit.
Commentaires
Merci pour ce début de journée ! Un peu de hauteur et de légèreté dans ce monde de brutes...