Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CNN a raison

GGho8oMWQAA8FDq.jpg

« Les dirigeants du monde entier pointent Poutine du doigt après l'annonce du décès de Poutine. »

Il est capable de tout.

Commentaires

  • C'est vrai que l'on entend beaucoup parler de la mort d'Alexeï Navalny. Je suis intéressé de connaître la manière dont vous voyez ce que fut son existence.

  • Si je peux me permettre, voici ce qu'en dit le site d'Alain Soral.
    "Alexeï Navalny est un escroc multirécidiviste. En 2009, il commence sa carrière comme conseiller du gouverneur de la région de Kirov, Nikita Bélikh, qui tomba en 2016 pour une affaire de corruption et fut condamné à huit ans de prison.



    Pendant la même période, Alexeï et son frère Oleg, qui occupe un poste important à la poste russe comme responsable du centre de tri de Podolsk (banlieue de Moscou), organisent une escroquerie en créant un système de services supplémentaires de transport entre Iaroslav et Podolsk pour la société française Yves Rocher. Ces services, initialement gratuits par contrat avec la poste russe, sont soudainement facturés via une société privée contrôlée par les frères Navalny.

    À Kirov, les schémas qu’utilise Navalny à cette époque répètent grossièrement ce qui se passait dans les années 1990 sous Eltsine : privatiser l’actionnariat ou les profits des sociétés d’État, en l’occurrence l’usine d’alcool et la scierie de Kirov.

    Dans la Russie de Vladimir Poutine cela devenait de plus en plus risqué, ce que semblent n’avoir compris ni Nikita Bélikh ni Alexeï Navalny. En 2010, Navalny part aux États-Unis à Yale pour y suivre un cursus d’un an à la Yale Jackson School of Global Affairs qui prétend former the next generation of global leaders. Fort de son nouveau diplôme d’outre-Atlantique, il rentre à Moscou et, après des années à en avoir bénéficié, se lance dans la lutte contre la corruption.

    En 2011, l’affaire de la scierie de Kirov éclate et il est condamné en 2013 à cinq ans de prison avec sursis. En 2014, il est condamné pour l’« affaire Yves Rocher » à trois ans de prison toujours avec sursis. Disposant malgré tout de moyens importants, il reste actif au sein de sa fondation anticorruption et publie régulièrement des vidéos où il prétend dénoncer la corruption en Russie. On retiendra celle contre Dmitri Medvedev et surtout celle sur le « château de Poutine ».

    Techniquement remarquables, elles ont en commun de n’apporter aucune preuve de ce qu’elles avancent. Le « château de Poutine » s’avéra même être un bâtiment inachevé. Visiblement, Alexeï Navalny n’avait fait que lire un script préparé pour lui dans une officine occidentale.

    Fin 2020, il part en prison pour ne pas avoir respecté son contrôle judicaire ; c’est à ce moment que les affaires contre lui s’accumulent. Ses détournements de fonds et ses activités extrémistes lui vaudront de rester en prison jusqu’en 2042. Le plus important pour notre récit est que toutes ces condamnations se passent dans l’indifférence générale. Navalny est surtout connu à Moscou et, pour la majorité des Russes, il est un homme politique des années 90, c’est-à-dire un escroc.

    Pourtant, pour les dirigeants occidentaux, Navalny devait être ce que Lénine avait été pour Ludendorff et Hindenburg : « le bacille de la peste », qui allait faire s’écrouler la Russie de l’intérieur.

  • M.Daoudal ne vous en parlera pas. Tout comme il n'a pas parlé de la liquidation de M. Prigogyne par M.Poutine, digne d'un parrain de la mafia . Quand un sujet ne va pas dans son narratif, il n'en parle pas. C'est sa conception de l'information et c'est comme cela.

  • Fustel,
    Je ne répondrais pas pour Daoudal, mais si sa vision de l'information, qui relève plus à mon sens du complément de l'information qui fait défaut, mais vous pouvez trouvez nombre de sites ou chaines qui donnent force détails, quitte à broder, exagérer voire inventer, pour accabler Poutine.
    En quoi une présentation et un choix d'informations pourrait nuire à la recherche de la vérité?
    Ne sommes-nous pas assez grands pour ne pas nous laisser abuser par un son de cloche?

  • En l'espèce, personne ne sait de quoi est mort Navalny. Les cris d'orfraie et autres larmes de crocodile de BFM sont donc prématurés. Ne parlons même pas de ceux d'un président qui a fait assassiner Vincent Lambert, crever les yeux et arraché les mains des Gilets jaunes, empoisonné les deux tiers de sa population avec un prétendu vaccin et exécuter des milliers de vieillards au Rivotril.
    Que Navalny se soit pendu dans sa cellule ou qu'il soit mort d'une pneumonie, d'une occlusion intestinale ou d'un cancer foudroyant, les salopards qui tiennent le pouvoir chez nous ne manqueront pas d'en accuser Poutine, même si on ne voit vraiment pas quel intérêt la mort de ce personnage dont on n'attendait aucune révélation présente pour le Président russe. C'est une contre-publicité pour lui, de sorte que s'il s'avérait que Navalny a été assassiné, empoisonné par exemple, ce sont les ennemis de Poutine qu'il faudrait d'abord soupçonner de ce crime.

  • "Ne parlons même pas de ceux d'un président qui a fait assassiner Vincent Lambert, crever les yeux et arraché les mains des Gilets jaunes, empoisonné les deux tiers de sa population avec un prétendu vaccin et exécuter des milliers de vieillards au Rivotril."
    Pardon pour l'alternance fantaisiste des infinitifs et des participes passés.

  • Peut-être que le mec était triple ou quadruple vacciné au Pfizer. Qui sait ? Bientôt canonisé par l'église catholique d'ukraine et son homologue gouvernementale dirigée par un intouchable ?

  • Autre hypothèse : il avait fait une partie ( de bridge bien sûr ) avec attal, veran et séjourné.

  • Je crois surtout qu'on mange beaucoup dans les prisons russes. Il n'y a pas que du bortsch. Ce sont des boeufs stroganov tous les jours, des pirojkis à mange-que-veux-tu, de la solianka pleine de crème et de saucisses. Et peu d'eau, mais surtout de la vodka, au petit déjeuner, en apéritif avec des blinis, au goûter avec des tartines de caviar, au dîner et jusque tard dans la nuit. C'est ça qui use les prisonniers !

  • "à mange-que-veux-tu" : ou plutôt à bouche que veux-tu...
    Mais bah, l'expression s'est tellement galvaudée dans un sens érotique... Je pense aussi que son âge canonique lui mériterait des tirets...

  • Quand Mahmoud fait du pied à Mouloud, on dit " à babouche-que-veux-tu "

  • Chez cette engeance, il ne prête pas à conséquence que Mahmoud suce la b... à Mouloud. Cela s'inscrit dans les usages, comme dans le gouvernement de la France...

  • Les décisions respectives d'A. Navalny et de V. Poutine restent pour moi incompréhensibles. Pourquoi Navalny est-il retourné en Russie se jeter dans la gueule du loup sans aucune perspective de renverser le pouvoir? Il aurait été plus utile à sa cause en restant à l'Ouest. Et pourquoi Poutine s'est-il acharné sur cet opposant qui n'était pas vraiment dangereux pour lui? Il aurait pu le renvoyer à l'Ouest, comme le faisaient jadis les dirigeants soviétiques avec les dissidents. Maintenant voilà Navalny exalté en martyr de la démocratie et Poutine encore plus rabaissé en dictateur sanguinaire. Incompréhensible des deux côtés. Si vous avez un semblant d'explication ... En attendant la mort de cet homme encore jeune au fin fond d'une prison du Grand Nord est cruelle. RIP

  • Ce qui vous parait irrationnel, c'est tout simplement l'expression des personnalités. Peut-être parce que Navalny était courageux tout simplement. Et que à l'inverse Poutine est toujours resté le tueur froid du kgb, incapable de magnanimité. Ce sont les évènements qui révèlent les caractères des personnes.

  • Vous présentez la situation selon votre opinion, mais Poutine a été plutôt économe du sang des russes en risquant une guerre à aller protéger les russophones persécutés au Donbass.
    Vous vous en préoccupiez depuis 2014, autant que vous dites vous préoccuper du sort d'un escroc, ancien leader nationaliste, qui a probablement cru pouvoir prendre la tête d'une contestation politique, très probablement inspiré par des occidentaux soucieux d'affaiblir la Russie?
    Poutine a fait ce qu'un chef d'état français devrait faire pour la France, défendre son pays.
    Les officiers français morts en Ukraine sous les ordres du régime français sont morts pour la France, mais on les avait envoyés risquer leur peau pour un autre pays, les USA.
    Ne pensez vous pas que, français, vous devriez être plus révolté par cette contradiction meurtrière pour nos compatriotes que par le sort d'un héros en peau de lapin?
    Je vous souhaite d'avoir autant de courage intellectuel qu'un Poutine, même si je ne partage pas ses vues. Il dit et fait ouvertement sans se dissimuler derrière un épouvantail "démocratique" et droitsdel'hommesque.
    Mais vous confondez peut-être un chef d'état avec une assitante sociale dégoulinante de bons sentiments, mais qui ne ressent rien pour son peuple.
    Bernanos disait bien "l'homme moderne a la tripe sensible mais le coeur dur."

  • Je recommande chaleureusement la lecture du livre de Jacques Baud, "L'affaire Navalny: le complotisme au service de la politique étrangère". Les autres livres de Jacques Baud sur la Russie et l'Ukraine méritent également d'être lus.

Les commentaires sont fermés.