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Un nouveau témoignage

« Nous avons passé deux mois - mars et avril (2022) - à discuter avec la délégation russe d'un éventuel accord de règlement pacifique entre l'Ukraine et la Russie. Comme vous vous en souvenez, nous avons conclu ce que l'on appelle le communiqué d'Istanbul. Entre la mi-avril et la fin avril, nous étions très près de mettre fin à la guerre par une sorte d'accord de paix. Pour une certaine raison, l'accord a été ajourné. Nous avions réussi à trouver un véritable compromis. Le président voulait vraiment parvenir à un règlement pacifique avec l'Ukraine. »

Le propos est d’Alexander Tchaly, lors d'une conférence au Centre de politique de sécurité de Genève, confirmant ce que d'autres avaient déjà dit.

Et ce n’est pas un propos en l’air. Alexander Tchaly participait aux négociations ès qualités d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Ukraine. Il a été vice-ministre des Affaires étrangères et chef adjoint du secrétariat du président de l’Ukraine, et il est vice-doyen de la faculté de droit de l’université de Kiev.

(En 2017, Poutine avait créé la surprise en proposant le déploiement de casques bleus sur la ligne de démarcation entre l’armée ukrainienne et les « rebelles pro-russes » dans le Donbass. Idée repoussée avec horreur par Porochenko et sa clique, alors qu’ils avaient été les premiers à le demander. Alexander Tchaly avait été le seul à dire que c’était une chance à saisir, un premier pas pour mettre fin à la guerre. « Si cela venait de Macron ou de Merkel, les autorités ici sauteraient de joie. Mais comme cela vient de Poutine, c’est le scepticisme absolu. Dommage… » Alexander Tchaly croyait encore à l’application des accords de Minsk…)

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