Les personnes qui ont inspiré, réalisé et produit le film Sound of freedom sont accusées d’être des « complotistes ». Par de braves gens qui n’imaginent pas que de telles horreurs puissent exister, et par des gens plus ou moins liés (sans même le savoir éventuellement) aux personnes haut placées qui en sont les responsables ou qui en profitent.
Eh bien voici un exemple concret.
L’organisme sri-lankais de contrôle de l'immigration et de l'émigration a déposé plainte auprès de la division d'enquête sur la traite des êtres humains du département des enquêtes criminelles concernant un cartel de traite d’êtres humains mineurs.
Des enfants tamouls sont emmenés en Malaisie, avec leurs parents. Les parents reçoivent de l’argent, et les enfants de faux passeports avec lesquels ils sont envoyés dans divers pays, y compris la France. 13 cas ont été identifiés, mais il y en a forcément davantage. L’enquête est en cours au Sri Lanka. Un haut responsable de la police malaisienne déclare qu’une trentaine d’enfants ont été vendus par leur famille en 2020, dans le cadre d'un trafic connu sous le nom de "baby farming". Des femmes issues des couches les plus vulnérables de la population sont attirées par l'argent donné en échange de leurs enfants, qui sont ensuite vendus à l'étranger. (En réalité il ne s’agit pas de « baby farming », qui renvoie à une ancienne pratique britannique, mais de « child harvesting », récolte d’enfants destinés à être esclaves, esclaves sexuels, torturés, victimes de pratiques magiques, etc.)