Tucker Carlson a été invité à Calgary, au Canada, pour parler avec le Premier ministre de l’Alberta Danielle Smith et l’homme d’affaires Brett Wilson, qui a été la vedette d’une émission de télé-réalité d’entrepreneurs.
Lorsque la chose a été connue, une pétition a été lancée au Canada pour interdire la venue de Tucker Carlson. Mais la pétition lancée le 7 novembre n’a recueilli que 2.737 signatures au moment où j’écris, alors que tous les billets (premier prix 230$...) ont été vendus en un jour et quelques heures.
Les socialistes de l’Alberta ont monté une campagne contre Danielle Smith, disant qu’elle allait parler avec un extrémiste, un raciste, un complotiste, etc. Elle a répondu qu’elle parlait avec tout le monde et que M. Carlson est un « individu qui a probablement la plus grande audience de podcast au monde, c'est une opportunité pour nous de partager l'histoire de l'Alberta ».
Danielle Smith souligne qu’elle parle très souvent dans les médias avec des gens qui n’ont pas du tout les mêmes opinions qu’elle, mais en l’occurrence il y a des points communs. Tucker Carlson avait défrayé la chronique en disant que le Canada devait « se libérer de la dictature de Trudeau ». Danielle Smith ne l’a peut-être pas dit ainsi, mais elle a fait adopter une « loi sur la souveraineté » de l’Alberta qui permet d’échapper à nombre de mesures fédérales (notamment sur le « CO2 »). Encore dans l’opposition, elle s’était prononcée catégoriquement contre toutes les obligations d’injection anti-covid et avait pris la défense du mouvement des camionneurs. Devenue Premier ministre elle a présenté ses excuses à tous ceux qui ont été discriminés pour avoir refusé l’injection et apporté son soutien à ceux qui passent en justice. Libertarienne, elle est aussi, hélas, pour l’avortement et le mariage des personnes de même sexe (mais elle est contre le financement public des chirurgies de « changement de sexe »).
En ce qui concerne Tucker Carlson, Donald Trump a dit l’autre jour qu’il le verrait bien comme son vice-président…