Dans le village d'Ivankovytchi, région de Kiev, une réunion de « transfert » de l'église Saint-André a été organisée le 14 octobre. Les participants ont ouvertement reconnu qu’ils n’étaient pas des paroissiens. On s’en serait douté, quand on sait qu’ils ont affirmé que « l’évêque » de cette paroisse était « un membre du synode de l’Eglise orthodoxe russe », que des armes étaient entreposées dans l’église pour l’armée russe, et que certains voulaient être rattachés « à l’Eglise orthodoxe d’Ukraine du patriarcat de Kiev ».
L’avocate qui soutenait la « légalité’ » de la chose a osé affirmer qu’il suffisait d’être allé une fois dans cette église, ou même dire qu’on avait l’intention d’aller dans une église, pour pouvoir s’en dire paroissien et voter pour le transfert, alors que pour être paroissien il faut être inscrit sur les registres.
Lorsque l’avocat de la paroisse a voulu prendre la parole, les fidèles présents ont été violemment mis dehors, par des militants de l’Eglise du pouvoir et des soldats, sous les yeux de la police. Un homme âgé a été blessé.
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La direction de l'université pédagogique d’Ouman a fait de l’église Saints Cyrille et Méthode, d’où a été chassée l’Eglise orthodoxe ukrainienne, un entrepôt de sa bibliothèque. Comme on faisait à l’époque communiste. Le « secrétaire de la commission théologique et liturgique synodale » de l’Eglise du pouvoir ne voit pas où est le problème : « On n’y a pas mis de toilettes »…
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Aujourd’hui a eu lieu le « vote » pour le « transfert » de l’église de la Trinité d’Irpen, dans la salle de réunion de la mairie. L’annonce disait que tout le monde pouvait venir, mais seules les personnes qui avaient déjà signé en faveur du « transfert » ont pu entrer. La salle était gardée par des soldats et des policiers. Les participants, au premier chef le maire et ses adjoints, les directeurs des services et les employés municipaux, ont même « nommé le nouveau recteur »…