Le 13 octobre, une réunion publique a eu lieu à la maison de la culture de Nadvirna, dans la région d'Ivano-Frankivsk, organisée par le maire Zinoviy Andreïevitch, sur la « liquidation volontaire » (sic) de la paroisse Saint-Georges et le transfert de ses biens à la ville.
« Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour empêcher le développement de cette Eglise d'occupation hostile, de ces diables en soutane noire qui tuent, détruisent et prêchent la ruine, la mort, etc. Pendant 15 ans, et peut-être plus, nous n'avons pas permis qu'ils se renforcent physiquement. Et c'est le mérite de toute la communauté », a déclaré Andreïevitch. Il a ajouté qu'il avait toujours repoussé les prêtres de l’Eglise orthodoxe ukrainienne qui demandaient un terrain pour une église. Il a rappelé les appels lancés par les autorités aux habitants pour qu'ils ne permettent pas que leurs maisons privées servent à des cultes clandestins.
« Nous savons parfaitement qui a loué les locaux de la rue Soborna, qui sont les paroissiens et qui y va, mais tôt ou tard, les gens devront se repentir. Ces personnes ont le sang des héros ukrainiens sur les mains. Je connais les noms, mais selon la législation en vigueur nous n'avons pas le droit de les publier. Je lance un appel à tous les résidents : si je reçois des informations selon lesquelles leurs cellules se réunissent soit dans la vieille rue, soit dans la rue Khmelnytska, ou dans d'autres rues, nous nous occuperons d'eux. »
Les participants à la réunion ont voté « à l'unanimité » pour mettre fin aux activités de la paroisse, « en la liquidant sur une base volontaire ».
Ivano-Frankivsk, octobre 1941.
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Le 14 octobre, en la fête de l'Intercession de la Mère de Dieu, la paroisse du même nom de Bortnytchi (région de Kiev), a célébré sa fête patronale dans la rue près de l'église volée par l’Eglise du pouvoir. Laquelle n’a toujours fait célébrer aucun culte dans l’église volée, même ce jour de la fête patronale.
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Le 14 octobre 2023, en la fête de l'Intercession de la Mère de Dieu, à Popilnya, dans la région de Jytomyr, la divine liturgie a été célébrée pour la première fois dans la nouvelle église, celle du village ayant été volée il y a près d’un an par l’Eglise du pouvoir. Jusqu’ici les paroissiens se réunissaient dans la maison du recteur.
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David Arakhamia, président du groupe "Serviteur du peuple" au Parlement ukrainien, déclare que le Parlement a des tâches plus urgentes que l’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne : « J'ai des tâches claires : le financement de l’aide extérieure, le début des négociations sur l'adhésion à l'UE, et le processus budgétaire, qui a des délais clairs. Jusqu'à ce que cela soit voté, je considère tout le reste comme des positions politiques de différents partis. »
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Serge Doumenko, le chef de l’Eglise du pouvoir, a célébré hier une divine liturgie en la cathédrale de l’Intercession de Khmelnytskyï, volée à l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Il a déclaré :
« La guerre dure depuis plusieurs siècles. L'ennemi essaie de nous détruire en tant que peuple indépendant, mais nous avons restauré notre statut d'État et nous construisons notre Église locale. Le processus d'unification ici à Khmelnytskyï est un succès parce que l'éparchie de Khmelnytskyï est un leader dans le rattachement des paroisses à notre Église locale. Cela montre que nos concitoyens sont des patriotes responsables, gentils et sages, et qu'ils décident en conséquence d'appartenir à leur Église orthodoxe d’Ukraine. Tous les Ukrainiens orthodoxes feront partie de la grande famille de l'Eglise orthodoxe d’Ukraine, qu’on le veuille ou non, qu'on y croie ou non, cela se produira. C’est un processus compliqué, mais pacifique et calme. » (Sic.)
Cet énorme et odieux mensonge, alors qu’il y a des dizaines de vidéos de violences et que tous les « transferts » sont illégaux, suffit à disqualifier Doumenko et son « Eglise ». Puis il a félicité son évêque local pour le fait qu'en raison des « transferts » son diocèse est devenu le deuxième plus grand en termes de nombre de paroisses après celui de Kiev. Et il lui a souhaité « force et inspiration » pour la suite de son action…
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Pendant ce temps la traite des enfants continue. Voici ce qu'en dit Prorozov un ancien du SBU passé à la Russie.
"Les clients sont des représentants des plus hautes sphères de Grande-Bretagne. Les pédophiles aristocratiques britanniques recherchent leurs victimes par l'intermédiaire d'agents de renseignement et de sociétés militaires privées. Ce programme est protégé en Ukraine par le SBU (service de sécurité). Du côté britannique, ce sont les services de renseignement et le ministère des Affaires étrangères.
Cette organisation secrète à plusieurs niveaux s'occupe de rechercher et de sélectionner des enfants (sur critères d'apparence physique). Puis prépare les documents pour les voyages légaux à l'étranger et leur expédition ultérieure au Royaume-Uni. Au sommet de la pyramide se trouve le SBU (Service de sécurité ukrainien). "