La persécution

Des envoyés de la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations Unies ont rencontré le métropolite Jonathan de Toultchin et Bratslav dans sa prison. Le service de presse du diocèse souligne que le cas de l'évêque, « injustement et cruellement condamné à cinq ans de prison par le tribunal de Vinnytsia, qui a complètement ignoré tous les faits et les arguments de la défense, a suscité le vif intérêt de la Mission de surveillance de l'ONU, qui a reçu directement les réponses de la victime aux questions qui lui ont été posées ».

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Le 27 septembre, le métropolite Agapit de Moguilev-Podolsk et Chargorod a consacré une nouvelle église au monastère de l’Exaltation de la Croix.

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Iryna Gerachtchenko, député au Parlement ukrainien (et ancienne vice-présidente), déclare que les alliés internationaux de l'Ukraine sont préoccupés par les conséquences d'une interdiction de l'Église orthodoxe ukrainienne. « Il est nécessaire de travailler avec nos partenaires, d'expliquer et de prouver qu'il ne s'agit pas de liberté religieuse, mais de sécurité nationale », dit-elle.

Et elle a une solution pour régler le problème : unir l’Eglise orthodoxe ukrainienne (qu’elle appelle « Eglise orthodoxe russe »…) et l’Eglise du pouvoir et obtenir du patriarche œcuménique un nouveau Tomos consacrant cette union et revêtu de la signature de Zelensky. Elle prétend que le bureau présidentiel « a même envoyé des messagers au patriarche œcuménique pour sonder le terrain »…

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Igor Kouzine, médecin hygiéniste en chef et vice-ministre de la santé, déclare que les fidèles de l’Eglise orthodoxe ukrainienne (qu’il appelle le patriarcat de Moscou) étaient anti-vaccins au moment du covid et faisaient campagne de façon agressive contre le vaccin, mais que « depuis que le patriarcat de Moscou est interdit » (sic), l'influence des anti-vaccins dans la société ukrainienne est « considérablement réduite ». Il ajoute que les Ukrainiens ont désormais grand besoin d'être vaccinés contre la rougeole…

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Mikhail Zinkevitch, métropolite de l’Eglise du pouvoir, déclare qu’il voit une menace dans la présence de lieux de culte de l’Eglise orthodoxe ukrainienne en Volhynie : 150 paroisses ont été « transférées », 400 ne l’ont toujours pas été. La plupart d'entre elles sont situées à la frontière avec la Biélorussie, ce qui fait peser une « menace immédiate » sur le pays (puisque ce sont des "Russes"). C’est pourquoi le gouvernement doit interdire l’Eglise orthodoxe ukrainienne...

D’autre part, (le lendemain, semble-t-il) lors de la « Conférence scientifique panukrainienne » de l’Eglise du pouvoir à Kremenets, il a déclaré que « l'idéal est l'unification des trois branches orthodoxes -  l’Eglise orthodoxe ukrainienne, l’Eglise orthodoxe d’Ukraine et l’Eglise grecque-catholique ukrainienne » (sic) - en un Patriarcat de Kiev…

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Le métropolite Paul s’est rendu aujourd’hui à son monastère des Grottes de Kiev. On ne nous dit pas par quel miracle judiciaire il en a eu le droit. Mais l’accueil des fidèles est émouvant. (Après 4'51 ça se répète.)

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Il ressort de tout cela que l'éradication de l'Eglise orthodoxe ukrainienne marque le pas et pose un vrai problème aux dictateurs de Kiev, qui semblent prendre conscience qu'elle n'aura pas disparu à la fin de l'année comme l'avait annoncé Zelensky.